Grève de la Faim: L’histoire d’une forme de lutte radicale…
La grève de la faim est une Cessation volontaire de la prise d’aliments, moyen de protestation non violent visant à faire entendre ses revendications par une personne, une personne morale, une entité politique, etc. Cependant dans le milieu carcéral sénégalais cette forme de lutte est prônée par plusieurs détenus avec toutes les conséquences graves qui en découlent.
Au Sénégal beaucoup sont ceux qui croupissent en prison en ce moment. En effet cela est due par la crise socio-politique qui régné dans ce pays. Si certains pensent que ceux qui sont dans les prisons sont des détenus politique, d’autre soutiennent le contraire. C’est dans cette optique avec surtout le mandat de dépôt d’Ousmane Sonko et de Pape allé Niang que la grève de la fin prend une ampleur inquiétante. Ousmane Sonko dès son mandat de dépôt entame une diète et appelle les autres détenus à le suivre. Le ministre de la justice Ismaila Madior Fall lors de sa conférence de presse, précise que 300 détenus sont en grève de la fin dans toutes les prisons du Sénégal.
En outre cette forme de lutte en milieu carcéral n’est pas sans conséquences graves. Le jeûne prolongé peut avoir des répercussions graves sur la santé physique et mentale. Pendant la grève de la faim en plus de la perte de poids d’autres signes sont communs : sensation de faim au début puis perte de l’appétit, apathie, irritabilité, céphalées, étourdissement, difficultés de se mettre debout et de marcher et même accident vasculaire cérébral, anxiété, tristesse, insomnie, difficulté de concentration, douleur abdominal, ulcère peptique, nausées, constipation parfois diarrhée, colique néphrétique, insuffisance rénale et hypotension artérielle. Plus le jeûne est prolongé plus les complications sont graves et elles peuvent devenir irréversibles même après l’arrêt du jeûne. D’ailleurs raison pour laquelle des détenus comme Ousmane Sonko, Pape Allé Niang bénéficiaire d’une liberté provisoire hier, Cheikh Bara Ndiaye et tant d’autre sont admis aux urgences du fait de leurs état de santé dégradant à cause de leurs diète.
Historique
Les premières grèves de la faim ont été relevées à la fin du 19e siècle, provenant de prisonniers et prisonnières politiques à Saint-Pétersbourg et en Sibérie. Un mouvement repris au début des années 1900 par des suffragettes britanniques, incarcérées pour avoir prôné le droit de vote pour les femmes. Gandhi avait fait la grève de la faim pour obliger son propre gouvernement à payer ses dettes au Pakistan.