Robert Bourgi : « Au moment où le Sénégal brûlait… je me promenais, moi, dans la Medina… »

Robert Bourgi : « Au moment où le Sénégal brûlait… je me promenais, moi, dans la Medina… »

Robert Bourgi, le franco-libanais considéré comme le symbole ou l’homme lige de la Françafrique sort le 02 octobre prochain un nouveau livre intitulé : « Ils savent que je sais tout ; Ma vie en Françafrique ». Dans le cadre de la promotion de cet ouvrage, il a été reçu hier jeudi 26 septembre, sur le plateau de TV5 Monde.

L’avocat et conseiller politique a fait plusieurs révélations sur la Francafrique, avant de regretter « le déclin de (son pays) en Afrique ».

« Rien ne me différencie d’un Africain d’où qu’il soit en Afrique noire, si ce n’est que la couleur de la peau »

Pour le natif de Dakar, cela est dû « à l’arrogance (de Paris) vis-à-vis des chefs d’Etat africains et aussi au manque de connaisseurs, au manque de contact avec les élites africaines et avec la jeunesse africaine ». En clair, il y a pénurie d’hommes de son profil.

« Rien ne me différencie d’un Africain d’où qu’il soit en Afrique noire, si ce n’est que la couleur de la peau. Je suis né à Dakar, j’ai grandi à Dakar. J’ai noué des relations fraternelles avec tous ceux qui sont de la génération gouvernante en Afrique » a déclaré M. Bourgi. L’ancien président gabonais Omar Bongo, l’appelait d’ailleurs, son « nègre blanc » confie-t-il.

« Ah, c’est tonton Bourgi, c’est le doyen Bourgi, grand-père. Je suis grand-père pour eux… »

Même au Sénégal, l’auteur dit bénéficier de la sympathie des jeunes. « Au moment où le Sénégal brûlait en 2021, 2023 et 2023, je me promenait, moi, dans la Medina, où toutes les enseignes françaises brulaient. Quand les jeunes manifestants me voyaient, (ils disaient) : « Ah, c’est tonton Bourgi, c’est le doyen Bourgi, grand-père… Je suis grand-père pour eux, ça c’est la satisfaction que j’ai » a révélé celui qui aura incarné pendant trente ans les relations entre la France et ses anciennes colonies subsahariennes, en héritier du gaulliste Jacques Foccart.

Amouradis

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