Religion: Le Magal de  Serigne Abdou Lakhat Mbacké célèbré dans la sobriété

Religion: Le Magal de  Serigne Abdou Lakhat Mbacké célèbré dans la sobriété

Le Magal de Serigne Abdoul Ahad MBACKE a été célébré hier à Touba. Cet événement religieux commémore l’anniversaire de la naissance du Saint homme. Cheikh Abdoul Ahad Mbaké est né en 1914 à Diourbel. Il est le fils de cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme et de Sokhna Mariama Diakhate. Il devient le troisième khalife général des mourides en succédant à son frère aîné Serigne Fallou Mbaké en 1968. 

La communauté Mouride célébrait hier l’anniversaire de la naissance de Serigne Abdoul Ahad Mbaké. Le mausolée du saint homme a été pris d’assaut par les disciples. Ils ont effectué leur Ziar également dans les lieux saints de la ville de Touba. La vie et l’œuvre du troisième Khalif de Serigne Touba est retracé pour permettre à ceux qui ne le connaissaient pas d’avoir des informations sur le saint homme.    

Vie De Serigne Abdoul Ahad MBACKE  

Autant le Coranest la VERITE suprême, autant Baye Lahat avait élevé au rang de sacerdoce la pratique de la vérité. Il était un homme sobre dans sa gestuelle et dans sa vêture, très convivial dans sa courtoisie et sa serviabilité envers son prochain. Il rappelait toujours aux disciples l’objet de notre venue sur terre à savoir être des disciples de DIEU et toujours nous conformer aux enseignements du Cheikh. Personne ne peut bénéficier de sa grâce s’il est dans le tort et cela quel que soit la notoriété de la personne (autorité ou parent).

Le musulman toujours à la quête de la vérité

D’ailleurs, dans un de ses sermons, il a insisté sur le fait qu’un musulman doit être toujours à la quête de la Véritéet être dans un environnement conforme à ses convictions afin d’éviter les pièges de Satan. La constance dans ce qui est juste engendrera l’agrément divin et nulle entreprise humaine ne saurait nous causer le moindre préjudice. Par contre, rien ne peut préserver une créature de la sanction divine si elle a le malheur d’enfreindre la Loi. Pas même l’approbation humaine la plus unanime, encore moins les témoignages les plus élogieux de ses semblables.

Assimilation du Coran et des Sciences religieuses

Cet homme, de l’étoffe rarissime dont les témoins Véridiques d’Allah sont faits, a assimilé le Coranet les Sciences religieuses collatérales, très tôt, sous la férule de son oncle Serigne Hamzatou DIAKHATE, frère de sa sainte mère, la vertueuse Sokhna MariamaDIAKHATE qui aura aussi le bonheur d’être la mère deSerigneSouhaïbou MBACKE, cet autre pieux chevalier de l’Islam.

De l’œuvre de son vénéré Père, il a une connaissance si pointue, une considération si profonde, que sa vie est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule. Nous savons que Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte exclusif de l’Unique et unepratiquefondée sur la Sunna. La connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant, le travail honnête.

Il est maintenant facile de comprendre pourquoi, pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à 1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie au travail en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail. Son statut de fils du Maître l’autorise pourtant, s’il l’avait voulu, à vivre dans l’opulence, des offrandes (adiya) des disciples mourides. Il a préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme d’activités pour vivre de sa peine. D’ailleurs, il a fait vœu avec tous ses frères et sœurs d’abdiquer de son rang de fils du Cheikh pour ne briguer que celui de talibé.

Ibou Diouf

Amadeus

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