Il a reçu les conclusions du Dialogue national ayant abouti à des «propositions pertinentes et réalisables» et des recommandations fortes sur certains accords. Le président de la République, Macky Sall, de les accepter «globalement» ce samedi à la salle des banquets du Palis de la république. Le chef de l’Etat à la clôture réitère sa fermeté sur les émeutes intolérables qui ne resteront pas impunis parce que coûtant la vie à de jeunes vies de la nation. Il invité aussi à la vigilance pour ne pas prêter flanc aux forces obscurantistes pouvant profiter de ces genres de manifestations et exploiter nos ressources naturelles pour leur compte au détriment des Sénégalais. Surtout que « notre pays entre dans l’exploitation économique du pétrole et du Gaz.»

Dans la mythique salle des Banquets du palais de la république en pleine ferveur politique, acteurs politiques, sociétés civiles, partis dits non alignés,  «guidés par les intérêts supérieurs de la nation », ont trouvé consensus sur 12 accords sur 16 points fruits du dialogue. Ce qui réjouit surtout le Chef de l’Etat, c’est «ce travail de qualité avec des propositions pertinentes et réalistes que j’ai acceptées globalement. Je dis bien globalement.» Des consensus forts  devant permettre d’aller vers  «des élections apaisées et des compétitions saines», selon lui qui recevait le rapport issu des travaux du dialogue national des mains du président du comité de pilotage, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

Le président de la République recommande cependant le gouvernement à  «examiner le rapport avec attention », dans une perspective de  «transformer les propositions en mesures concrètes pour donner aux conclusions du dialogue national un  contenu plus efficace et de résilience. Ce, dans un délai d’une semaine, pour proposer à l’Assemblée nationale l’adoption de textes législatifs en procédure d’urgence. » Il tonne encore : «Quand on a la majorité politique, on peut bien gouverner, mais il y a des moments, il faut agir par consensus. Il faut « du courage et de la maturité politique pour accepter de participer à un dialogue qui constitue  « un mérite de tout le peuple sénégalais. Aucune institution internationale n’est venue nous imposer un dialogue. C’est quelque chose que nous avons tirée de nos propres ressorts culturels pour nous parler nous-mêmes.»

3e mandat: «Le moment est venu de répondre à la question…»

La question du troisième mandat sera bientôt tranchée. Le Président Macky Sall a donné rendez-vous après la Tabaski pour la vider. C’est en bonne humeur lors de la cérémonie de restitution des conclusions du dialogue national que le Chef de l’Etat l’a déclaré. « Je ne vais pas relancer encore le débat de mandat. Mais ne vous inquiétez pas je répondrai maintenant sur la question du mandat. Parce que le moment est venu, je ferai un choix, libre qui ne sera pas guidé mais assumé. D’ailleurs je ferai un discours à la nation après la Tabaski. Le temps de vous laisser de bien profiter de la viande», a dit Macky Sall. Sur cette question, le consensus lors de ce dialogue veut que l’on respecte la constitution.

Ces incidents inédits qui ne resteront pas impunis…

Avec la stabilité du pays, le président de la République ne badine pas. Le Chef de l’Etat, quand il recevait les conclusions du dialogue national sous la conduite de Moustapha Niasse, réitère son engagement à combattre ceux qui tentent de brûler les institutions et autres édifices sacrés du Sénégal, comme l’Université Cheikh Anta Diop. Dans un climat détendu, Macky Sall en bon égayeur d’une assistance accrochée par ses anecdotes comiques et ses railleries aux non-alignés, rappelle que les évènements sanglants et mortels de juin ne seront pas impunis. Aussi, que ce ceux pensent que ces incidents ont été le prétexte de ce dialogue se détrompent. Et pour cause : « Nous avons fait le choix de dialoguer bien avant les graves dérives du 1er, 2 et 3 juin dernier. Des événements inédits pendant lesquels beaucoup de sites sensibles ont été ciblés. Il y a eu des atteintes graves et des dommages sur les biens publics et privés et sur les personnes, d’innocents citoyens qui ont malheureusement perdu la vie », a-t-il déclaré. Il poursuit : « Ils n’ont pas épargné le temple du savoir où des générations de Sénégalais et d’Africains ont été formés. Tout cela nous conforte dans notre option et notre démarche qui consiste à examiner ensemble les écueils, les contraintes du réel pour nous employer à les dépasser » Surtout que le Sénégal entre dans l’exploitation économique du pétrole et du Gaz. Ce que craint le Chef de l’Etat pour la nation en état d’alerte est que des forces occultes arment depuis  l’extérieur des manifestants qui vont bruler let profitent de la situation pour exporter notre pétrole au détriment des Sénégalais. Alors, «il n’est pas question de détruire le pays pour des ambitions politiques notamment dans un contexte où le Sénégal s’apprête à récolter les fruits de l’exploitation du gaz et du pétrole.»

Il faut dire que la plénière de la Commission politique a recommandé qu’un Comité de suivi doit être mis en place pour une mission de veille pour l’application de certaines recommandations.

1. S