Cameroun : suspendu, un vice-président révèle les 4 péchés capitaux d’Eto’o

Cameroun : suspendu, un vice-président révèle les 4 péchés capitaux d’Eto’o

Samuel Eto’o est une nouvelle fois dans la tourmente ! Les polémiques à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), qu’il préside depuis décembre 2021, sont en effet légion. L’ancien joueur du Barça est cette fois attaqué par un vice-président, suspendu samedi de ses fonctions.

Henry Njalla Quan Junior, qui occupait le poste de 4e vice-président de l’instance, a réagi à sa suspension par la Fecafoot. Le dirigeant a notamment critiqué Eto’o pour son attitude dictatoriale et ses échecs dans la gestion du football camerounais. Il a, entres autres, appelé à une réforme et à la dissociation des collaborateurs douteux pour redresser la Fecafoot.

En guise de bouquet final à son communiqué tapageur, dans lequel il dénonce notamment avoir été menacé de mort après avoir demandé des détails sur certains contrats de sponsoring, Henry Njalla Quan Junior a notamment établi un listing des questions qu’il se pose à propos de l’ancienne star de l’équipe nationale, qu’il perçoit comme un véritable gourou : “1. Que cachez-vous dans ces contrats ? 2. Où sont les 300 millions de francs de subventions que vous avez promis aux clubs amateurs depuis août 2022 ? 3. Près d’un an après la signature du plus gros contrat de sponsoring de l’histoire de la FECAFOOT, où est le bus One All Sports ? 4. Vous aviez promis de ne pas prendre votre salaire, de le consacrer au développement du football amateur, où en est-on ?” Tant de questions, si peu de réponses…

Eto’o bientôt en prison ?

Comme si les affaires liées à son mandat à la Fécafoot ne suffisaient pas, l’ancien goleador de l’Inter Milan vit également des problèmes d’ordre familiaux. Sa fille Erika do Rosario Nieves a en effet saisi la justice espagnol pour non-paiement de la pension alimentaire que son paternel de 42 ans lui devrait, révèle le média Diario de Sevilla. La demande de pension remontant sur cinq ans s’élèverait au total à 90 000 euros. Le vainqueur de la Ligue des champions 2010 est donc désormais confronté à la possibilité d’une peine de prison si le procès a lieu et aboutit. Une sanction qui arrangerait beaucoup de monde à la Fecafoot…

Amadeus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *