Modification de l’article 87de la Constitution-Libération de Birame Souleye Diop: Yewwi Askan wi se démarque et fustige…

Modification de l’article 87de la Constitution-Libération de Birame Souleye Diop: Yewwi Askan wi se démarque et fustige…

Comme le Pôle de l’opposition au dialogue politique qui demande le retrait du projet de loi portant révision de l’article 87 de la Constitution, qui permettrait au Président en exercice de dissoudre l’Assemblée nationale à tout moment, La Coalition Yewwi également avait  demandé à ses députés de ne pas le voter. Par ailleurs,  Elle exige  la libération de son chef de groupe parlementaire, Birame Souleye Diop mis en garde à vous à Sébikotane depuis quelques  jours. «Son arrestation est illégale », trouvent ses collègues qui étaient en point de presse au siège du PRP de Déthié Fall.

La coalition yewwi Askan Wi se démarque du projet de révision proposée de l’article 87. Laquelle révision, prévoient-ils, peut donner « le pouvoir au Président de la République de dissoudre l’Assemblée Nationale chaque fois qu’il le désire.» Abba Mbaye, Sokhna Bâ et Guye Marius Sagna à l’instar de Abdou Karim Fall se « démarque et la dénonce fermement. Pour lui, c’est un recul démocratique sans précédent qui fragilise le parlement au profit de l’exécutif. Cette disposition liberticide ne respecte pas l’expression du suffrage des Sénégalais surtout qu’elle n’est soumise à aucune condition. Pour ces parlementaires, l’Objectif de Macky Sall est clair. Il cherche tout simplement à coupler l’élection présidentielle et les élections législatives sans consensus de la part des acteurs politiques ayant participé au dialogue. Selon Guy Marius Sagna, le président Macky Sall  est encore tenté de rester au pouvoir. Mais  « c’est fini il ne peut pas être candidat, il ne le sera plus dans ce pays n’acceptez pas de violer les lois pour le plaisir d’un homme qui obtient maintenant au passé du Sénégal.»

Libération de Birame Souleye Diop clamée…

La représentante du peuple Soukhna Bâ est claire. L’arrestation du président du groupe parlementaire de la coalition Yewwi est arbitraire. Elle est convaincue « qu’on a violé l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. On a violé aussi la procédure à suivre dans ces cas de figure, quand il faut suivre un député en justice telle que l’a régi la Constitution. Qui voudrait qu’on lève l’immunité du parlementaire avant de l’arrêter. Sauf en cas de flagrant délit. Yewwi veut ainsi «la libération de son chef de groupe pour qu’il puisse poursuivre le travail remarquable qu’il abat à l’hémicycle.» Guy Marius Sagna corrobore en évoquant l’article 72 du code pénal qui stipule :  « seront coupable de forfaiture et puni de la dégradation physique tout officier de police judiciaire qui, sans les autorisations prescrites par  les lois de l’Etat et hors les cas de fragrants délit, auront donné ou signé l’ordre d’arrêter un membre de l’Assemblée nationale.» Cela veut dire qu’un député est tellement protégé selon l’article 72 que Guy Marius en déduit que « Birame Souleye Diop est emprisonné de manière illégale. Cela veut dire que tous ceux qui ont arrêté ou emprisonné Birame Souleye Diop tombent sous le coup de l’article 72. C’est pourquoi, d’ailleurs nous continuons à interpeler les représentants de l’Etat, les forces de défenses et de sécurité, les agents pénitentiaires. Voilà le premier point que nous tenions à dire que nous pensons fortement à notre président Birame Souleye Diop si aujourd’hui il était là, je ne serais pas celui qui parlerai au nom du groupe parlementaire en français. Peut-être que ce ne serait pas Sokhna Ba qui parlerait au nom du groupe parlementaire en wolof. Donc notre président groupe parlementaire nous manque cruellement.»

Dépôt d’une proposition de résolution…

Le parlementaire de rappeler d’ailleurs que «nous avons déposé le 13 juillet passé à l’Assemblée nationale une proposition de résolution pour la libération immédiate sans délai et sans condition du président Birame Souleye Diop dont les droits sont bafoués, piétinés par le règlement intérieur et la constitution. Et c’est ce que notre collègue président Ayib Daffé disait en rappelant l’article 51 du règlement intérieur et a exigé qu’avant la section ordinaire d’aujourd’hui ne continue, que le président Birame Souleye Diop nous retrouve à l’hémicycle parce que ces droits sont bafoués et nous allons nous battre parce qu’il n’y a jamais eu dans ce pays de législature ou les députés ont été aussi bastonnés, aussi gazés, aussi foulés au pied, leurs immunité piétinée que les députés de la quatorzième législature particulièrement les députés de la coalition Yéwwi. Cheikh Thioro Mbaké illégalement gazé, Samba Dang, Ismaïla Diallo, Rama Bodian, Ayib Dafé, Alphonse Sambou, Bacary Diédhiou, Massata Samb, Ameth Niang prisonniers pendant 06 mois illégalement. C’est tout simplement scandaleux, quand est-ce que cela va s’arrêter, il faut que ça s’arrête  Birame Souleye Diop doit d’être le dernier député qui subit la furie du président Macky Sall»

Ameth Seck

Amadeus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *