Égypte: le président Sissi accorde la grâce au chercheur Patrick Zaki…
Un chercheur et un avocat défenseur des droits de l’homme ont bénéficié mercredi 19 juillet d’une grâce présidentielle après avoir été définitivement condamnés à plusieurs années de prison. Patrick Zaki, chercheur à l’université italienne de Bologne, et l’avocat Mohamed El-Baqer, avaient été condamnés à trois et quatre années de prison pour « publication de fausses informations », selon le tribunal d’urgence de la sécurité de l’État.
La condamnation de Patrick Zaki mardi a soulevé une vague de protestations nationales et internationales. Le chercheur égyptien de l’Université de Bologne a, en effet, bénéficié du soutien d’une quarantaine d’ONG italiennes et internationales et du Sénat italien qui a décidé de lui accorder la nationalité. La Première ministre italienne Giorgia Meloni ainsi que le Congrès américain ont aussi exprimé leur mécontentement.
Mais l’élément qui a sans doute été déterminant, c’est la démission en Égypte de plusieurs personnalités de gauche ou des militants des droits de l’homme de la « Commission de dialogue national », censée réconcilier les diverses composantes socio-politiques égyptiennes, à l’exception des Frères musulmans. Elle vise à améliorer l’image politique de l’Égypte avant l’élection présidentielle de 2024
