La route fauche encore 24 âmes: La mort dans tous ses états
Comme si le Sénégal se trouvait dans l’oeil du cyclone ou dans une zone de turbulence que les adeptes des sciences exactes et humaines ont tenté de décrypter inlassablement la mort a continué d’établir ses quartiers au pays de la Teranga et du dialogue. La dernière danse macabre a été observée hier sur la route de Louga où un bus s’est renversé fauchant 30 âmes. Ce mois de juin dernier après que des manifestations de rue ponctuées de casse et de violence aient fini de compter près d’une vingtaine de morts dans l’espace public.Le rendez-vous macabre a été pris depuis les. côtes de Kafountine de Thiaroye et au large des côtes de Ouakam. Des candidats à l’émigration clandestine en partance pour d’autres cieux’ ont été portés disparus dans le ventre de l’immensité marine. Au moins 16.corps parmi eux ont échoué .sur les bords de la modique de ma divinité’ Ce mercredi, la mort a changé de ventre de gravité. Le sang s’est de nouveau reversé sur les routes du Sénégal Les plaies béantes de l’accident de Sikilo ayant fait plus d’une vingtaine de morts ne sont pas encore pansées que le drame de Ngeune Sarr remet au devant de la scène la boucherie sur le macadam.’ De retour de Matam, un bus de transport en commun se renverse lourdement dans ce village situé dans le département de Louga sur la Nationale 2. Plusieurs blessés ontété acheminés à l’hôpital ‘ Mame Sakhir Mbaye et ceux qui devaient faire le scanner , évacués à Saint-Louis. 24.morts ont été dénombrés sur le macadam’ L’on tergiverse encore sur les causes de ce drame’. L’enquête de police déterminera si ces causes sont imputables au conducteur du bus, au transporteur, à l’état du véhicule à la nature de la route’. Où sont aussi les forces de sécurité routière et leurs chek points » Que sont devenues les 23 mesures récemment prises par l’État et les pouvoirs publics pour stopper le. carnage sur les routes du Sénégal ? La balle est dans le camp du ministère des transports routiers de Mansour Faye. Les accidents sont de plus en plus corsés à cause des failles dont souffrent nos structures sanitaires. Mohamed Al Amine Thioune |