Fin de la grève des Tata : Le personnel obtient sa hausse…

Les usagers des bus «Tata» vont pousser un ouf de soulagement. Après plus de 3 jours de grève, les travailleurs ont décidé de mettre fin à leur mouvement d’humeur à la suite de la signature d’un protocole d’accord avec leurs employeurs. Lors d’une rencontre présidée par le directeur du Cetud, les travailleurs ont obtenu satisfaction sur certains points, notamment la revalorisation de leurs salaires.

C’est la fin du calvaire des usagers des bus de l’Association de financement des transporteurs (Aftu), communément appelés «Tata». Après plus de 5 jours de grève, un accord a été trouvé entre les Gie membres de l’Aftu et les travailleurs. Ces derniers, qui étaient en grève pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail et l’augmentation de leurs salaires, ont décidé de suspendre leur mot d’ordre. Suite aux négociations présidées par le directeur du Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud) samedi dernier, les parties ont convenu de la revalorisation des salaires. Ainsi, dans un document, il est noté que «les salaires nets du personnel roulant sont portés à 130 mille F Cfa pour les chauffeurs et 100 mille F Cfa pour les receveurs». Ces montants, précisent les auteurs, «incluent un forfait d’heures supplémentaires». De même, il est souligné qu’en complément «de ces salaires, le chauffeur et le receveur bénéficient d’une ration journalière fixée respectivement à 3000F et 2000F, attribuée dans les mêmes conditions que la prime de panier».
Dans cette dynamique, les parties se sont aussi entendues afin de «poursuivre le processus déjà entamé de régularisation de la situation des travailleurs dans un délai d’un mois». En outre, informe le document, «les employeurs s’engagent à déclarer tous les travailleurs à l’Inspection du travail et de la sécurité sociale». S’agissant des points inscrits sur la plateforme revendicative et non traités dans le présent protocole, il a été convenu de les examiner dans un délai d’un mois.
Par ailleurs, en ce qui concerne «le personnel mutualisé de Captrans», il est retenu de traiter «la revalorisation de leurs salaires dans le cadre de sa restructuration à finaliser dans un délai d’un mois». Dans le protocole d’accord, les employés se sont également engagés «à ne pas poursuivre en Justice ni sanctionner les grévistes pour des raisons liées à la grève».
dkane@lequotidien.sn