Attaque «terroriste» au cocktail Molotov-Coup d’Etat de «trop» au Niger : Ces décisions radicales de l’Etat du Sénégal…
Dans l’exercice «Gouvernement face à la presse» de ce jeudi, à Dakar, l’Etat du Sénégal, toutes griffes dehors, a affiché sa détermination de rétablir l’ordre dans le pays. Surtout en cette période où une récente attaque au cocktail Molotov fait des morts et des blessés dans un Bus TATA. Des dispositions appropriées sont prises pour restaurer la sécurité. Le gouvernement s’engage également aux côtés de la Cedeao pour une intervention militaire au Niger théâtre d’un nouveau coup d’Etat «de trop» dans la sous-région.
Le Gouvernement du Sénégal est revenu sur les points saillants de l’actualité devant la presse nationale. C’est pour encore s’indigner de ce qu’il qualifie d’acte terroriste. Il s’agit de l’attaque aux cocktails Molotov d’un bus TATA de la ligne 65 qui a fait deux morts calcinés à un degré tel «qu’ils ne sont pas encore indentifiables», selon son porte-parole qui renseigne que «nous avons pu selon le gouverneur de Dakar et l’hôpital Dalal Jamm identifier le sexe de l’une des victimes décédées. Il s’agit d’une femme. L’autre, nous ne savons pas encore parce que les corps sont complètement calcinés ».
Abou Karim Fofana d’ajouter par rapport aux blessés que « nous avons des identités. Comme Boubacar Baldé, 35 ans habitant à Diamaguene, Farma Fall, 73 ans habitant à Yarakh, Modou Gueye 60 ans, Keur Massar, Soukary Camara 11 ans Yarakh, Khady Sarr, 41 ans, habitante de Colobane. » Il a précisé également que les passagers ont perdu leurs biens soustraits frauduleusement au cours de cette attaque. Ils ont été laissés à quelques mètres des lieux. Sur ce, le ministre de l’intérieur comme, il a avait annoncé le jour des faits sur les lieux du drame a réitéré que l’Etat du Sénégal va se déployer avec toutes les dispositions requises pour la assurer la sécurité des populations et de leurs biens.
Dissolution du parti Pastef, un droit de «l’autorité administrative»
Cette sortie coutumière du Gouvernement consistait pour Abdou Karim Fofana aussi a donné une lecture sur la dissolution du Parti de Ousmane Sonko consécutive à son emprisonnement sous mandat de dépôt. Lui trouve une telle décision logique quand il fait savoir que si «vous déclarez votre organisation, vous avez des obligations et si vous ne les respectez pas, l’autorité administrative a le droit de vous retirer cette autorisation» Comme pour dire que la disparition du Parti Pastef est scellée. Surtout que Fofana corrobore son avis par «l’existence depuis 2021 d’une promotion de la violence, ce qui n’a jamais eu lieu au Sénégal. Il faut noter qu’en deux ans, les appels à l’insurrection ont fait plus de morts que toute l’histoire politique du Sénégal. On n’a jamais eu autant de morts, autant de manifestations.»
Intervention militaire au Niger, le Sénégal partant…
C’est la cheffe de la diplomatie du pays de la Teranga qui a déclaré cette volonté de l’Etat du Sénégal de participer à une éventuelle intervention militaire au Niger si la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) le souhaite pour rétablir l’ordre à Niamey. Le ministre des Affaires étrangères informe que «les militaires sénégalais, pour toutes ces raisons, vont y aller pour plusieurs raisons. La première, c’est que nous sommes dans une organisation communautaire. Le Sénégal a une signature internationale, il ne peut pas être membre de la Cedeao et se soustraire (à ses) décisions. Quant aux raisons pour lesquelles la Cedeao enverrait des soldats au Niger alors qu’elle ne l’a pas fait au Mali, en Guinée ni au Burkina Faso, «si je donne une réponse simple, je dis : parce que c’est le coup de trop.» Ainsi pour dire que c’est décidé. Le Sénégal se prépare et écoute l’injonction de la Cédéao.
Ameth Seck