Qui sera la meilleure joueuse du tournoi ? : Cierra Dillard-Amy Okonkwo : duel de Mvp !
Elles ont crevé l’écran lors des demi-finales de l’Afrobasket féminin par leur adresse. Cierra Janay Dillard et Amy Okonkwo ont été en effet les meilleures scoreuses de leur équipe. La Sénégalaise a claqué 33 points (7 rebonds, 6 passes décisives) et la Nigériane 23 points (10 rebonds, 2 passes décisives).
Du coup, tous les yeux seront braqués sur ces deux meneuses des Lionnes et des D’Tigress, qui s’affrontent cet après-midi en finale de l’Afrobasket féminin.
Pour le moment, Cierra Dillard, qui a survolé les demi-finales, mène aux points devant Amy Okonkwo. Nul doute que leur dernier face-à-face sera déterminant pour le titre de Mvp.
Mais déjà, il faudrait vraiment un miracle pour que la meneuse des Lionnes décroche le titre de meilleure pointeuse de l’Afrobasket 2023. Naturalisée sénégalaise peu avant le début de la compétition, l’Américaine vit certainement l’une des plus belles pages de sa carrière.
Cierra Dillard proche d’un triplé
Avec le Sénégal, elle est toute proche de décrocher un premier titre continental face au Nigeria. Mieux encore, celle qui a survolé la compétition avec un record de 33 points contre le Mali (75-65), en demi-finale, n’a besoin que de deux points pour dépasser l’autre Américaine de l’Equipe ougandaise, Jannon Jay Otto.
Cierra Dillard totalise 105 points contre 107 pour l’Ougandaise à l’issue des cinq matchs disputés dans cette compétition. Les deux suivantes, à savoir Nadine Mohamed Sayed Soliman Mohamed (Egypte), éliminée, et Amy Okonkwo (Nigeria), finaliste, sont respectivement à 63 et 73 points.
Avec ses chances de s’adjuger le titre de meilleure joueuse de l’édition 2023, la meneuse des Lionnes est même proche d’un triplé : Mvp-meilleure marqueuse-vainqueur du trophée.
Suffisant comme motivation pour cette découverte de Tapha Gaye qui l’a d’ailleurs couverte d’éloges après sa prestation XXL face au Mali.
«Cierra, je la connaissais avant de la faire venir. Je l’ai beaucoup suivie avant de l’appeler. Je l’ai vue en Egypte, il fallait aller prendre une meneuse de très haut niveau, mais il y a aussi les autres comme Fatou Dieng. Sans les autres, Cierra ne peut pas aller seule. Disons que c’est surtout un travail d’équipe», a-t-il expliqué après la qualification en finale.
On croise les doigts pour celle qui s’est vite «adaptée à la vie sénégalaise», témoigne Fatou Dieng.
wdiallo@lequotidien.sn