« Juan BRANCO ne pouvait pas être jugé en flagrant délit » Ismaila Madior FALL

« Juan BRANCO ne pouvait pas être jugé en flagrant délit » Ismaila Madior FALL

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismail Madior FALL, a tenu une conférence de presse lundi pour expliquer les motifs derrière la non-incarcération de Me Juan BRANCO, après son inculpation par le juge d’instruction.

« Juan Branco s’est fait remarquer par des attaques contre l’État du Sénégal et ses institutions. Il a tenté de mettre en pratique sa théorie de la révolution par l’insurrection au Sénégal, incitant les gens à brûler et à détruire. Sur la base de ces infractions, un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre », a expliqué Ismaila Madior FALL dès le début.

Ce lundi, l’avocat franco-espagnol a comparu devant un juge d’instruction, qui a exécuté le mandat d’arrêt international. Le juge l’a inculpé et lui a accordé la liberté provisoire. Le ministre de la Justice éclaire cette décision en précisant que les infractions reprochées sont les plus graves, certaines relevant du délit, d’autres du crime. « Cela signifie que sa détention pour les besoins de l’enquête pourrait dépasser six mois. Cependant, il se trouve que pour ces actes, il ne peut être jugé en flagrant délit », souligne le Garde des Sceaux.

Me BRANCO pourrait être maintenu en détention préventive pendant des années, mais c’est le juge qui a souverainement choisi de l’inculper et de lui accorder la liberté provisoire, ajoute le ministre.

Amadeus

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