Saccages de l’Ambassade du Sénégal à Ottawa: L’Unité des enquêtes criminelles du Service de police d’Ottawa entre en jeu…

Saccages de l’Ambassade du Sénégal à Ottawa: L’Unité des enquêtes criminelles du Service de police d’Ottawa entre en jeu…

14 suspects ont été identifiés dans l’attaque perpétrée dans l’enceinte de la chancellerie du Sénégal à Ottawa, capitale fédérale du Canada. Des suspects dont les photos ont été diffusées par l’Unité des enquêtes criminelles du Service de police d’Ottawa, qui par la même occasion a lancé un appel aux populations pour identifier lesdits suspects.

 En effet, suite à l’arrestation de Ousmane Sonko, des Sénégalais de la Diaspora ont décidé de prendre d’assaut les consulats et ambassades pour manifester et exiger la libération du maire de Ziguinchor. A Ottawa, la manifestation a vite tourné en saccage avec des infractions qualifiées de voies de fait, de destruction de matériels et mobiliers, d’entrée par effraction sur un territoire étranger, d’agression physique et de complot visant la perpétration d’un acte criminel. De lourdes charges qui risquent d’amener les mis en cause en prison et avec de fortes amendes dans un pays très respectueux du bien public. Pour preuve les auteurs du « convoi de la liberté » qui manifestaient contre les mesures sanitaires de la covid 19, avaient été arrêtés et placés en détention avant de leur infliger de lourdes sanctions pénales et financières. Comme quoi, les auteurs des actes de vandalisme au niveau de l’ambassade du Sénégal risquent de payer leurs actes.

Des mineurs en première ligne

Des Sénégalais du Canada que nous avons contactés, semblent très remontés par les actes commis au niveau de l’ambassade et dénoncent l’implication des enfants dans cette manifestation. L’un d’entre eux, nous a confié, que l’image de ces manifestants accompagnés de leurs enfants est insupportable pour les canadiens. « Quand on diffuse ce genre de photos avec des faits aussi graves, on hypothèque même l’avenir. Ces enfants peuvent à la rentrée prochaine voir des parents refuser que leurs enfants soient dans la même classe ou école qu’eux », c’est dire que l’irresponsabilité des manifestants n’est plus à démontrer. Au-delà, des Sénégalais qui ont la nationalité canadienne et dont la plupart travaillent pour le gouvernement au niveau de Ottawa et Gatineau ont été interpellés par leurs collègues sur l’acte posé par les manifestants et notre source de révéler, « que ne pas dénoncer les auteurs si je les reconnais, ce n’est pas faire preuve de citoyenneté pour les canadiens », Une situation qui risque d’embarrasser nos compatriotes au pays du Castor.

Viviane Bampassy intransigeante face aux auteurs

Alors que les suspects ont été formellement identifiés, des Sénégalais d’ici et du Canada tentent d’éteindre le feu pour  tirer d’affaire leurs parents. En effet, l’ambassadrice du Sénégal au Canada, qui de surcroît est en fin de mission, a dès le constat des dégâts et de l’agression physique des agents a décidé de saisir les autorités canadiennes pour requérir l’ouverture d’une enquête. L’ex Gouverneur de Fatick et ses équipes ont décidé de ne pas laisser ces actes impunis et ont vite fait de déposer plainte, refusant toute tentative de médiation des associations sénégalaises basées au Canada. Même si les auteurs sont reconnus par les services consulaires, l’ambassade a préféré laisser les services de police procéder au visionnage des vidéos de surveillance et exploiter les images diffusées sur les réseaux sociaux. Avec l’accord du MAESE, l’ambassade du Sénégal au Canada compte aller jusqu’au bout avec la police canadienne et un signalement au niveau des autorités sénégalaises, dont la police, a été fait pour d’éventuelles poursuites s’ils revenaient au bercail.

Amadeus

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