Alioune Tine: «Macky Sall, le seul à disposer du pouvoir de vie, doit faire le choix de vide de Sonko»

Alioune Tine: «Macky Sall, le seul à disposer du pouvoir de vie, doit faire le choix de vide de Sonko»

Le tonitruant avocat et très réputé dans le barreau sénégalais a encore soulevé l’ire sur l’Etat de Santé précaire de son client. Me Clédor Ly dixit : «L’état de santé de monsieur Ousmane Sonko a atteint ce jour du 30 Août 2023 un seuil alarmant, au point qu’il est à craindre que les seuls soins médicaux ne puissent plus lui éviter une dégradation irréversible de ses organes vitaux.»

Cette déclaration de la robe noire corrobore la logique du fondateur de Afrik Jom. Alioune Tine semble dire que « Ousmane Sonko doit choisir la vie, dans le contexte de ce que Michel Foucault appelle la bio-politique notamment avec le pouvoir de vie et de mort qui est le trait distinctif du pouvoir présidentiel de chez nous.» Il justifie: «choisir la vie parce que tout simplement notre constitution reconnait que la vie humaine est sacrée, parce que faire la politique c’est le choix de la vie, que la démocratie l’état de droit et les droits humains c’est aussi le choix de la vie. Ce serait transgresser tout cela que de laisser Ousmane Sonko, leader de Pastef, chef de l’opposition sénégalaise et champion de la jeunesse mourir. »

Dans cette même dynamique, ce responsable de la société civile implore le Chef de l’Etat, « de faire le choix de la vie pour Sonko, parce que vous êtes le seul à disposer du pouvoir de vie, et vous seul pouvez lui sauver la vie en demandant sa libération immédiate et laissant le soin à ses femmes de le soigner. Sauver la vie à Ousmane Sonko, c’est toute une économie politique, c’est un ethos, une éthique politique et démocratique purement sénégalaise. »

Et pour cause : «on peut jouer avec tout, s’opposer, se battre mais dès qu’arrive la mort, ça nous réconcilie, ça nous unit. C’est notre façon de reconnaître la sacralité de la vie inscrite dans notre Constitution. » Dans la même veine, Tine exhorte aussi « la libération des détenus politiques, on ne peut les effacer par le déni. Il faut les libérer et organiser un grand dialogue pour réconcilier les sénégalais apaiser une scène politique trop polluée par la haine partisane et absurde. »

Tout cela, semble déduire, pour «le Sénégal à cette veille d’une présidentielle à enjeu très élevé avec le pétrole et le gaz, et dans un monde multipolaire émergeant à marche forcée a besoin de sérénité, de paix et surtout d’unité.»

Amadeus

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