Dakar, : un journaliste de ‘’Jeune Afrique’’ traine son ex copine à la barre pour vol de 2 millions FCFA

Dakar, : un journaliste de ‘’Jeune Afrique’’ traine son ex copine à la barre pour vol de 2 millions FCFA

Pour vol portant sur des numéraires d’un montant de 2 millions Fcfa, le journaliste de « Jeune Afrique » M. Mehdi N. Bâ a traduit en justice sa concubine, Hortense M. Sy. Malheureusement, il a été débouté par le juge des flagrants délits de Dakar, devant lequel ils ont comparu mardi, rapporte dans sa livraison, de ce mercredi, le quotidien Les Échos. 

Cependant, sa copine a écopé d’une peine de 3 mois de sursis pour des faits d’abus de confiance que lui reprochait aussi une autre partie civile. Il y a de cela quelque temps, le journaliste de « Jeune Afrique » M. Mehdi N. Bâ, plus connu sous le nom de Mehdi Bâ, et l’infirmière Hortense M. Sy filaient le parfait amour. Hélas, l’idylle de ces deux tourtereaux, qui vivaient ensemble de 2018 à 2022 à la Sicap Baobabs, a été compromise par une histoire de vol de numéraires, a rapporté Les Échos. En effet, c’est Mehdi Ba qui accuse sa concubine de lui avoir volé sa carte bancaire avant de faire des retraits frauduleux. 

Sur la genèse des faits, relate le quotidien d’informations générales, il résulte de la plainte que le journaliste a formulée contre sa copine que le 12 janvier 2023, il a été admis à l’hôpital Principal de Dakar pour faire des analyses, puisqu’il était souffrant. Ne pouvant pas quitter son lit d’hôpital du fait de sa maladie, le plaignant avait communiqué le code de sa carte bleue à Hortense. C’est cette dernière qui, selon lui, s’est chargée de payer ses analyses. Mais, curieusement, lorsqu’il s’est réveillé le 23 mars 2023, il s’est rendu compte que la carte avait disparu de son porte-feuille. Et pour éviter que des retraits frauduleux soient effectués sur son compte, Mehdi Bâ a contacté sa banque pour faire opposition.

Entre-temps, il a découvert que des sommes d’argent d’un montant de 2millions FCfa ont été retirées de son compte à son insu. Il a alors pointé un doigt accusateur sur son amante, Hortense. Outre le délit d’accès frauduleux dans un système informatique qu’il impute à son amante, une autre partie civile du nom de Mame D. Dieng reproche aussi à cette dernière des faits d’abus de confiance. Cette dernière, voulant louer deux villas à Saly pour les fêtes du 15 août, avait remis à Hortense la somme de 400.000 F Cfa. Mais, elle n’a vu ni clé ni maison. C’est devant la barre des flagrants délits de Dakar qu’ils ont eu à régler leurs comptes, mardi, à la suite de son placement sous mandat de dépôt depuis le 24 août dernier. 

Dans sa déposition, la prévenue Hortense M. Sy a confié au tribunal que c’est son petit-ami qui lui doit de l’argent.  « On était en couple pendant des années. Depuis 2018, on habitait ensemble à la Sicap Amitié 2. II me doit de l’argent qu’il n’a jamais remboursé. Quand il y a eu rupture, il a commencé à me créer des problèmes. Avec son handicap, il ne se déplaçait presque pas et c’est sur ces entrefaites que j’ai eu à faire plusieurs retraits avec sa carte. Je n’ai jamais utilisé sa carte à son insu. Ses amis et ses enfants avaient aussi accès à la carte », a-t-elle livré devant le juge.

Et concernant les sous qui étaient destinés à la location des villas pour Mame D. Dieng, la mise en cause a promis de les rembourser. Même malgré ça, l’avocat du journaliste, Me Aboubacry Barro, lui a craché à la figure que c’est des faits graves.

« Il s’agit d’un vol, d’un cambriolage. Elle aurait dû comparaître devant une chambre criminelle. À la police, elle a clairement indiqué avoir soutiré près de 3000 euros à partir de différents Gab », a expliqué le conseil qui, en l’absence de son client, a réclamé 2 millions F Cfa en guise de dédommagement. À la suite du procureur qui a requis l’application de la loi pénale contre Hortense M. Sy, son avocat a plaidé sa relaxe. La robe noire a conclu que la matérialité des faits n’est pas établie. Au final, le tribunal, dans son délibéré, a relaxé Hortense du délit d’accès frauduleux dans un système informatique, mais l’a condamnée à 3 mois de prison assortis du sursis pour l’infraction d’abus de confiance.

Amadeus

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