Présidentielle 2024-Cheikh Tidiane GADIO: « Ma candidature est une exigence absolue due au contexte national, africain et international… »
Lui aussi est dans ma course vers le sommet de l’Etat du Sénégal. L’ancien chef de la diplomatie sous le règne Wade, veut briguer la présidence de la République. Pour Cheikh Tidiane Gadio, « sa candidature aux prochaines élections présidentielles « est une exigence est une exigence absolue due au contexte national, africain et international… » Et pour cause…
MES TRÈS CHERS COMPATRIOTES,
C’est avec une très grande humilité que je m’adresse de façon solennelle à vous toutes et à vous tous pour vous faire part de ma décision de déclarer ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ! Je voudrais d’emblée préciser pourquoi, en dépit de l’avalanche sans précédent de candidatures, celle du docteur Cheikh Tidiane GADIO à l’élection présidentielle de février 2024 est une exigence absolue due au contexte national, africain et international.
Contexte assurément très particulier !
Notre patrie, le Sénégal, terre bénite que nous ont léguée nos illustres ancêtres, vit un tournant critique de sa glorieuse histoire. Nous le savons tous, notre pays était récemment à deux doigts de plonger dans le gouffre. Les conditions du basculement dans l’inconnu et dans l’aventure étaient réunies et ceci est indéniable !
Par la grâce de Dieu, nous avons pu, avec l’action de nos illustres autorités morales et religieuses, éviter la tentation de l’auto- destruction dont le visage hideux avait encore refait surface et nous avons pu remettre notre nation sur la voie de l’apaisement, du dépassement et de la réconciliation. Remercions donc notre seigneur de nous avoir donné le duo des frères, parents et amis Serigne Mountakha Bassirou Mbacké et Serigne Babacar Sy Mansour, parlant d’une même voix au nom de tous les guides religieux du Sénégal, Musulmans comme Chrétiens, ils ont plusieurs fois sauvé la mise pour notre pays, dans la discrétion mais avec une redoutable efficacité. Je n’oublie pas l’action discrète et constante de mon ami le grand Khalife Général Cheikh Mahi Niasse de Mawlana Cheikh Ibrahima Niasse. Lui et tous les khalifes et leaders du Clergé ont encore prouvé leur talent de faiseur de paix. Ils ont pu donner une « seconde chance » à notre peuple de contourner chaque fois le gouffre au lieu d’y entrer les pieds joints.
Dans ces moments de doute et de désarroi que nous avons vécus, plusieurs compatriotes que je remercie au passage, m’ont sommé de me lever et de faire pour le Sénégal ma patrie ce que j’avais fait pour la Côte d’Ivoire lors de la rébellion de 2002 en obtenant le Cessez-le-Feu de Bouaké qui a évité à ce beau pays frère une guerre civile et une partition. C’était bien entendu sous l’égide et le leadership de mon mentor de l’époque son excellence le président Abdoulaye Wade. Ces mêmes compatriotes m’ont rappelé mon travail acharné pour éviter un affrontement généralisé à Madagascar, en Mauritanie, en Guinée Bissau, et pour l’Accord de Paix Tchad/soudan de Dakar, conclu lors du sommet de l’OCI de Dakar. On sait que « la paix et la sécurité précèdent le développement et à leur tour servent le développement » dixit Cheikh Anta Diop.
Ces compatriotes m’ont alors presque exigé de mettre une telle expérience au service de la paix, de la stabilité et de la réconciliation nationale dans notre pays le Sénégal. Pour ce faire seul un accès à la station présidentielle me permettrait d’avoir les coudées franches pour reconstruire le tissu national Sénégalais abimé en bien des endroits. Notre pays doit reconquérir son statut de modèle d’un état de droit, de démocratie, d’une terre des libertés politiques, publiques et civiles, d’une terre de paix et de concorde. Avec les compatriotes venus tenter de me convaincre d’entrer dans la course pour la présidentielle, j’ai partagé certaines vérités qui finalement vont entrer dans l’argumentaire des raisons de ma candidature pour février 2024.