Prison de Reubeuss : Un des détenus serait victime de maltraitance (FRAPP)
Dans un communiqué de la société civile Frapp, le secrétariat national informe sur la maltraitance de Cheikh Thiam qui séjourne à la chambre 10 de Reubeuss.
» Le FRAPP apprend que le détenu politique répondant au nom de Cheikh Thiam, gardé à la chambre 10 de la prison de Rebeuss, a été violemment tabassé par un garde pénitentiaire qui lui a balafré la joue. Ce garde pénitentiaire est qui plus est habitué des faits et compte d’autres victimes parmi les détenus de la prison de Rebeuss.
Le FRAPP dénonce vigoureusement ces pratiques assimilables à de la torture physico-psychologique qui s’ajoute à l’arbitraire de la détention de ces otages politiques du régime liberticide de Macky Sall« , a informé la formation de Guy Marius Sagna
L’organisation, Le FRAPP » interpelle les défenseurs des droits de l’homme, les associations de défense des droits des prisonniers et rappelle que « Jailman du mala » (un prisonnier n’est pas un animal). Aussi, le Sénégal a adopté plusieurs instruments internationaux qui mettent l’accent sur la protection des droits de l’homme, y compris ceux des détenus, et condamnent la torture et les traitements inhumains. Il doit être exigé que les autorités sénégalaises respectent ces engagements internationaux pour garantir les droits des prisonniers. Nous pouvons citer : La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT). La Déclaration universelle des droits de l’homme qui garantit le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, ainsi que l’interdiction de la torture. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui protège les droits civils et politiques, y compris le droit à ne pas être soumis à la torture. »
Selon ces activistes les autorités sont responsables de la condition des détenus : » Le FRAPP tient l’administration pénitentiaire, le ministre Ismaila Madior Fall et le président Macky Sall responsables de tout ce qui arrive à ces citoyens sénégalais qu’ils détiennent arbitrairement«