Seybani SOUGOU: « Le peuple doit sécuriser la candidature de SONKO à l’élection présidentielle de 2024 »
« Il n’y a qu’au Sénégal où des voleurs de deniers publics gagnent des procès pour diffamation »
Il faut le savoir une bonne fois pour toutes : même si tous les rapports du monde prouvaient de manière claire, nette, précise et définitive, la culpabilité de Mame M’Baye NIANG dans le carnage du PRODAC (la culpabilité du délinquant Mame M’Baye NIANG est formellement établie par le rapport de l’IGF et par les dispositions relatives aux articles 27 et 28 du décret n°2014-1212 du 22 septembre 2014, portant code des marches publics modifié), nul doute qu’Ousmane SONKO sera à nouveau condamné en appel. Dans l’affaire PRODAC comme dans celle de SWEAT BEAUTE, « un viol imaginaire » créé de toutes pièces, la loi ou le respect des droits élémentaires de la défense est le cadet des soucis du régime mafieux de Macky SALL qui ne rechigne devant aucune indignité pour réaliser ses ignobles forfaitures.
Ne nous y trompons surtout pas : le funeste projet machiavélique de Macky SALL est parfaitement clair comme l’eau de roche ; il s’agit d’hypothéquer par tout moyen, la candidature d’Ousmane SONKO et l’éliminer de l’élection présidentielle de 2024. Tous les débats, discours et commentaires sur le droit, la loi, les failles procédurales sont totalement inutiles et relèvent d’une perte de temps. Tout est ficelé et écrit à l’avance (ils ne prennent même plus la peine de camoufler leurs viles intentions avec cet appel éclair et « expéditif »). Le brillant Maitre Bamba Cissé a situé les enjeux de l’appel en des termes extrêmement clairs « l’appel du parquet a pour objet de remettre en cause les dispositions pénales du jugement”. Tout est dit pour ceux qui savent lire entre les lignes.
Il ne se faut se faire aucune illusion : la bataille contre le régime moribond de Macky Sall ne peut être mené sous l’angle de la légalité (juridique), car l’état de droit est une pure fiction au Sénégal (Khalifa SALL et Karim WADE l’ont appris à leurs dépens). Face à un Etat voyou de la pire espèce, une armada d’avocats et toutes les plaidoiries aussi puissantes et élaborées soient elles ne suffiront pas.
La bataille est politique : il faut investir massivement les rues, le 17 avril 2023, car seule la mobilisation et la détermination du peuple peuvent sécuriser la candidature d’Ousmane SONKO et sa participation à l’élection présidentielle de 2024.
Au demeurant, cette affaire dépasse le cas singulier de SONKO. On peut être pour ou contre SONKO, pour ou contre son projet, le débat ne se situe pas à ce niveau ; ce qui qui est en jeu, c’est la remise en cause du principe de libre participation à une élection présidentielle par le biais d’une cynique instrumentalisation d’une justice soumise.
L’heure est extrêmement grave car Macky SALL est en train de basculer définitivement dans une folie totalitaire avec des centaines de prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles. RESISTER contre cette horde de prédateurs n’est plus une option, c’est une obligation citoyenne. Les sénégalais doivent prendre leurs responsabilités : la lutte pour la LIBERTE doit prendre le dessus sur la peur de la mort ou de la prison.
Les citoyens sénégalais dignes qui sont nés libres et entendent le demeurer doivent relever la tête et abattre le MONSTRE (le pouvoir de Macky ne tient qu’à un fil).
* Par Seybani SOUGOU