Le conseil exécutif de l’Union africaine réuni pour établir les priorités de l’Agenda 2063
À Kigali s’est terminé, ce mardi 3 octobre, une retraite de trois jours du conseil exécutif de l’Union africaine sur l’implémentation de l’Agenda 2063, programme de développement du continent sur 50 ans. L’objectif est de déterminer les priorités pour la planification de la deuxième décennie de cet agenda pour la période 2024-2033.
La deuxième décennie de l’Agenda 2063 sera celle de l’accélération, ont affirmé à Kigali les représentants de l’Union africaine. Une décennie notamment tournée vers le panafricanisme. « Maintenant que nous progressons, premièrement, nous voulons une Afrique intégrée, sous la zone de libre échange continentale africaine. Nous avons besoin d’une Afrique en paix, nous avons besoin d’une Afrique qui parle d’une seule voix sur la scène mondiale maintenant que l’UA est membre du G20 et nous avons besoin d’une Afrique qui réduit la pauvreté. », pointe Albert Muchanga, commissaire au commerce et à l’industrie.
« Faire bouger les lignes »
Selon Minata Samaté Cessouma, la commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social, les autres sujets prioritaires sont l’accès aux services de soin et la résolution des conflits et des déplacements forcés, notamment climatiques. Des sujets qui doivent être embrassés par les différents membres de l’organisation. « Nos États membres doivent s’en approprier, internaliser les différentes priorités, les mettre dans leur propre plan de développement, avec nos communautés économiques régionales qui sont les piliers de notre union. Nous devons nous donner les moyens financiers et aussi la volonté politique de faire bouger les lignes. C’est à ce prix que nous aurons cette Afrique que nous voulons au terme de l’Agenda 2063. »
Prochaine étape : le comité ministériel de l’UA sur l’Agenda 2063, présidé par le Ghana, doit désormais présenter un rapport préliminaire dans des réunions statutaires de l’organisation au mois de novembre 2023.