Déficit énorme d’enseignants et de tables-bancs-des centaines d’écoles sans eau courante ni électricité ni latrines-Mouvement d’humeur à l’ Université: L’école sénégalaise sur un « banc Diaxle »

 Déficit énorme d’enseignants et de tables-bancs-des centaines d’écoles sans eau courante ni électricité ni latrines-Mouvement d’humeur à l’ Université: L’école sénégalaise sur un « banc Diaxle »

Après le corps enseignant en début de semaine les élèves du Sénégal reprennent le chemin de l’école ce jeudi 5 octobre. Une ouverture des classes marquée par  interrogations et incertitudes par rapport surtout au fameux slogan tant galvaudée Oubitey diangue tey. Des défis majeurs attendent Cheikh Oumar Hanne dont l’ambition est de faire bouger les lignes.

De réels goulots d’étranglement et entraves existent encore même si des efforts continuent d’être effectués pour faire face à l’ampleur des équations à résoudre

Les autorités scolaires et académiques ont elles-mêmes fait état d’un déficit de plus de 35000 enseignants, plusieurs établissements non fonctionnels puisque envahis par les eaux pluviales et inondés ou endommagés comme  ces 52 écoles martyrisés à Ziguinchor lors des dernières émeutes sociopolitiques.

5000 abris provisoires à résorber

La situation préoccupante a aussi fait état de plus de 5000 abris provisoires faits de paille de cretings, de bois de chauffe et de branchages à l’usure. Le constat, c’est aussi un déficit de 300000 tables bancs relevé au  des écoles élémentaires, collèges et lycées du Sénégal.

Il est à noter des centaines d’écoles, sans eau courante,  sans électricité et aussi dépourvues de  latrines pour les commodités et besoins les plus élémentaires.

Évidemment, l’Etat et les pouvoirs publics ont continué de poser des actes concrets pour la résolution ou l’atténuation de ces  contraintes en ont témoigné les 18 mesures dernièrement prises par le Premier ministre Amadou Ba lors de la dernière rencontre avec les autorités et les acteurs de l’école sénégalaise.

Cependant,  certains observateurs continuent de de poser  la question de savoir où va réellement les 40% du budget national alloué à L’éducation s’il est vrai que différentes filières de ce domaine peuvent être considérées comme des gouffres à sous et dont l’audition par des services de contrôle ne devrait pas être de trop dans un contexte où l’Etat .a. toujours bon dos’. Les parents d’élèves demeurent aussi les éternels pensionnaires du banc Diaxele .avec le casse-tête des inscriptions scolaires et le gros lot des fournitures à acheter alors que la bourse à délier n’a plus son embonpoint d’antan. Par ailleurs, les enseignants des Universités débutent l’année par un mouvement d’humeur pour non-respect du protocole d’accords les liant à l’ Etat, signé .

Le Saes rouvre les hostilités pour non-respect des protocoles d’accord

A l’issue de deux (2) jours de réunion du 29 au 30 septembre organisé à Dakar,  dans le but d’examiner  le niveau de respect du protocole d’accord Saes-gouvernement du 06 janvier 2023, le syndicat des enseignants du supérieur soutient  que plusieurs points ne sont pas respectés. Il s’agit principalement  des pensions de réversion dans les proportions prévues par la loi, certains blocs scientifiques et/ou pédagogiques entamés depuis 2015, le projet des « 100 laboratoires », l’audit du foncier des universités entre autres questions.

Sous ce rapport, le Saes en guise d’avertissement entre autre de « surseoir, y compris les activités pédagogiques (cours, soutenances, délibérations), à toute participation à des activités administratives et réunions le mercredi 11 et le jeudi 12 octobre 2023 ». Le syndicat envisage d’organiser une conférence de presse le jeudi 12 octobre 2023 pour éclairer l’opinion publique. Le Saes n’a pas manqué d’exiger : « la réouverture immédiate de toutes les universités publiques pour une reprise des enseignements en présentiel ; le respect du protocole d’accord SAES-Gouvernement du 6 janvier 2023 ; l’arrêt de l’arrimage du calendrier académique au calendrier électoral ».

Face aux multiples défis qui assaillent l’école sénégalaise, le Président de la République a invité le Pm et les autres ministres concernés à œuvrer  à un bon déroulement de l’année scolaire 2022-2023.

Dispositions requises

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres concernés de prendre les dispositions requises pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024 sur l’étendue du territoire national.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la nécessité de poursuivre ses investissements, déjà très importants, dans le secteur et de renforcer le management global de l’Ecole sénégalaise, afin d’asseoir la transformation, la stabilité sociale et les performances durables du système éducatif, gages de l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le Président de la République a, en outre, indiqué au Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres concernés de prendre les dispositions requises pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024 sur l’étendue du territoire national.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la nécessité de poursuivre ses investissements, déjà très importants, dans le secteur et de renforcer le management global de l’Ecole sénégalaise, afin d’asseoir la transformation, la stabilité sociale et les performances durables du système éducatif, gages de l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le Président de la République a, en outre, indiqué au Gouvernement, l’impératif du renforcement de la vocation républicaine de l’Ecole à former, dès le cycle élémentaire, des citoyens modèles avec la généralisation dans les programmes des cours d’instruction civique et de promotion de la citoyenneté.

Mohamed Al Amine Thioune ‘

Amadeus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *