Inscription des primo-votants : Moundiaye Cissé critique la passivité des politiques…
Moundiaye Cissé, le Directeur exécutif de l’Ong 3D, dénonce la passivité des formations politiques au sujet de l’inscription sur les listes électorales. Ce membre de la Société civile milite pour que les partis demandent aux jeunes d’aller s’inscrire auprès des commissions mises en place à cet effet.
La révision exceptionnelle des listes électorales n’arrête pas de susciter des vagues de commentaires, de polémiques et de controverses. Ce qui pousse les acteurs et observateurs du jeu politique à réagir selon la réflexion que provoque chez chacun cette étape non négligeable dans le processus électoral. C’est dans cet ordre d’idées qu’il faut ranger la réaction de Moundiaye Cissé, le Directeur exécutif de l’Ong 3D, ce mardi, en marge de la conférence de presse tenue par le Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (Cosce). M. Cissé a, en effet, profité de la présence des médias pour critiquer la passivité des acteurs politiques quant à l’enrôlement des primo-votants. «Les primo-votants, ce sont en moyenne 350 mille jeunes par année. Il ne faut pas penser que c’est le rôle uniquement de la Société civile de faire la sensibilisation pour l’inscription sur les listes électorales. On ne voit pas les acteurs politiques s’engager sur ce sujet. Ils doivent sensibiliser et demander aux jeunes d’aller s’inscrire», a affirmé Moundiaye Cissé. Qui n’a pas manqué de s’épancher sur la durée de la révision exceptionnelle des listes électorales.
«En 2019, nous avions deux mois de révision. Je ne vois pas pourquoi on devrait en avoir moins cette année, alors que chaque année en moyenne, nous avons 350 mille primo-votants. Je dois aussi préciser qu’en 2019, la prolongation a été décidée après avoir épuisé le premier délai. Nous allons rencontrer bientôt le ministre de l’Intérieur pour échanger sur cela.»
mgaye@lequotidien.sn