Conflit Israélo-Palestinien : Pourquoi le Sénégal condamne le Hamas…
Après l’offensive du Hamas qui a fait plus de 600 morts, Israël, ébranlé par cette attaque inédite, a décidé de se venger en bombardant la bande de Gaza. Dans un communiqué, le Maese a condamné «les attaques à l’origine de cette nouvelle spirale de la violence et appelle toutes les parties à la retenue pour éviter d’aggraver un bilan humain et matériel déjà lourd».
Depuis samedi, les yeux du monde sont rivés sur Israël et Gaza. A l’image des capitales mondiales, Dakar a réagi sur les éléments sanglants en cours : «Le Sénégal est gravement préoccupé par la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien le samedi 7 octobre 2023.» Mais, le Sénégal a condamné «les attaques à l’origine de cette nouvelle spirale de la violence et appelle toutes les parties à la retenue pour éviter d’aggraver un bilan humain et matériel déjà lourd», note le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur dans un communiqué. Pour le reste, le pays reste sur des principes, en dépit de la persistance du conflit israélo-palestinien dont l’issue est toujours incertaine. «En sa qualité de président du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple palestinien, le Sénégal réitère la nécessité de raviver au plus vite les négociations entre les parties, en vue de parvenir à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations unies, de deux Etats indépendants, Israël et Palestine, vivant côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues», rappelle le Maese.
Pour l’instant, on est loin de cet objectif. Il faudra sortir de la situation actuelle qui a fait près d’un millier de morts des deux côtés. Israël a été surpris par l’attaque du Hamas sur son territoire dans la journée du samedi. C’est la plus sanglante depuis le début de la guerre du Kippour il y a 50 ans. Cette offensive a coûté la vie à «plus de 600» Israéliens, selon les derniers décomptes du ministère israélien de la Santé en milieu de journée, dimanche. «Plus de 100 prisonniers» israéliens sont également aux mains des hommes du Hamas. Evidemment, ce bilan n’est pas définitif : plus 2 mille blessés dont 200 «dans un état critique», ont été dénombrés.
Après cette expédition du Hamas, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a promis, samedi 7 octobre, de venger cette «journée noire» pour Israël, qui multiplié ce dimanche les frappes aériennes sur la bande de Gaza où plus de «370 citoyens ont été tués et 2200 autres blessés». Alors que les combats continuent et ont même gagné en intensité. avec Lequotidien
