Amadou Ba: «Le secteur spatial constitue un pilier fondamental du développement humain…»
Le Premier ministre, Amadou Ba a indiqué, mardi, que le secteur spatial constitue un pilier fondamental du développement humain au 21e siècle et présente de nouveaux enjeux économiques, scientifiques, technologiques et militaires.
« Nul besoin de démontrer que le secteur spatial constitue un pilier fondamental du développement humain au 21e siècle et présente de nouveaux enjeux économiques, scientifiques, technologiques et militaires qui positionnent son essor comme la 4e grande révolution après l’industrie, l’électronique et le numérique », a-t-il souligné lors de la 1ere édition du Forum international UA –UE sur le dialogue spatial .
Pour lui, ce Dialogue a pour principales finalités la mise en place d’un cadre de discussions entre experts, chefs d’agence spatiale et décideurs (…) afin de partager les meilleures pratiques et les stratégies pour la gestion des programmes spatiaux et d’explorer de nouvelles opportunités pour des initiatives conjointes.
« C’est ce qui justifie la place prépondérante que les grandes puissances accordent aux activités spatiales. C’est aussi pour cette raison que la 26e Assemblée des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine avait adopté l’initiative de la Politique et de la stratégie spatiale africaine, dans le but de développer une activité spatiale à la portée des États africains et d’impulser un écosystème favorable à l’investissement privé », a précisé le Premier ministre.
A l’en croire, l’économie mondiale est devenue une économie du savoir, dans laquelle les véritables richesses ne sont plus que les ressources naturelles, mais aussi et surtout les ressources humaines, scientifiques et technologiques.
« Les ressources financières générées en 2022 par le secteur spatial sont estimées à 424 milliards de dollars soit plus de 260 milliards de Fcfa. Ce volume de ressources est en hausse permanente depuis plus de 2 décennies et va doubler dans les 10 prochaines années », a-t-il dit.
En dépit de l’ampleur du chantier spatial pour l’Afrique, a-t-il dit, « les obstacles ne sont pas insurmontables. Ils placent chacun d’entre nous, face à ses responsabilités dans la construction de stratégies et de projets communs et mutuellement bénéfiques ».
Le Premier ministre a, en effet, adressé ses félicitations la Commission de l’Union africaine et à la Commission européenne d’avoir initié et organisé cet important forum qui invite à accorder une place centrale au secteur spatial dans la conduite de nos politiques de développement.