Affaire «Top cas» : comment les administratrices faisaient chanter leurs victimes

Affaire «Top cas» : comment les administratrices faisaient chanter leurs victimes

La Division spéciale de la cybersécurité (DSC) a frappé au cœur les groupes Facebook et WhatsApp dont la spécialité est de ruiner la réputation de personnes livrées à la vindicte des réseaux sociaux par l’étalage de leur vie privée. Cette unité de la police nationale a procédé à l’arrestation de deux administratrices de ces redoutés cercles d’échanges entre femmes.

Les mises en cause sont Kiné Anna Diop alias «Oumy Khaïry», arrêtée chez elle, aux HLM 4, alors qu’elle venait d’atterrir à Dakar en provenance d’Italie où elle vit, et Rokhaya Daba Tine à propos de laquelle peu d’informations ont fuité.

D’après L’Observateur, les administratrices des groupes Facebook en question faisaient chanter leurs victimes. Si elles étaient saisies d’un «cas», elle s’arrangeaient pour avoir les contacts de la personne visée. Elles la contactaient pour lui proposer deux options : payer pour gagner l’absolution ou refuser de payer et voir sa réputation ruinée.

Les montants étaient fixés, selon L’Observateur, en fonction du profil de «l’accusé» et de la gravité du «cas».

Plus d’une centaine de plaintes ont été déposées contre elles aussi bien au niveau de la police que de la gendarmerie.

Amouradis

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