Diagne Fada : « Si Sonko ne pesait pas sur l’échiquier politique, il n’allait pas gagner… »
« L’élection présidentielle 2024 sera inclusive parce que pour le moment nous avons 262 candidats à la candidature. La liste définitive des candidats ne sera connue qu’au mois de janvier prochain, quand le Conseil constitutionnel va dire »voilà ceux qui sont éligibles ». Pour une population de 18 millions d’habitants, vous ne pouvez pas dire que 262 candidats à la candidature, ce n’est pas inclusif », a défendu le ministre des Collectivités territoriales, Modou Diagne Fada, par ailleurs leader du parti LDR/Yessal, devant le Jdd, ce dimanche 5 novembre.
Il poursuit : « Si nous partons de la dernière élection présidentielle, en 2019, Macky Sall est arrivé 1er, Idrissa Seck, 2ème, et Ousmane Sonko s’est classé 3e, en l’absence de deux ténors : Khalifa Sall et Karim Wade. Rien ne nous dit que si ces deux-là avaient participé, que Sonko allait être 3e. Je ne sous-estime personne. Je parle de faits. Aujourd’hui, il est probable que Khalifa Sall et Karim Wade soient présents en 2024, et je fais partie des Sénégalais qui pensent que s’ils avaient participé à l’élection en 2019, peut être que Ousmane Sonko ne serait pas arrivé 3e. Maintenant, ils seront probablement là. Le candidat de Benno (Amadou Bâ) sera là. D’autres anciens Premier ministre, d’autres ministres, s’ils passent le parrainage seront là aussi. »
Avant d’ajouter : « Maintenant vous pouvez dire qu’il pourrait y avoir, j’utilise le conditionnel parce que je suis respectueux de la loi et de la démocratie, un absent de marque. Parce qu’effectivement monsieur Sonko est supporté par nombreux de nos concitoyens. Il pèse sur l’échiquier politique, je l’admets. Parce que s’il ne pesait pas sur l’échiquier politique, il n’allait pas gagner la commune de Ziguinchor, ses hommes n’allaient pas gagner d’autres communes du Sénégal, lors des dernières élections locales. La coalition dans laquelle il est membre n’allait pas avoir autant de députés. Mais son absence éventuelle, parce que je n’en suis pas encore sûr, ne voudra pas dire que l’élection n’est pas inclusive. Parce que c’est un Sénégalais comme moi, comme les 262 compatriotes. On n’est pas au bout du processus. On verra ce que le Conseil constitutionnel va déclarer ».
M. Obama poursuit en juxtaposant les histoires de la Soah et « la folie de l’antisémitisme » avec le fait qu’ »il y a des gens qui meurent en ce moment même, qui n’ont rien à voir avec ce qu’a fait le Hamas ».
« Si l’on veut résoudre le problème, il faut prendre en compte toute la vérité. « Et il faut admettre que personne n’a les mains propres, que nous sommes tous complices dans une certaine mesure. »
Le mois dernier, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a été sévèrement critiqué par Israël pour avoir fait remarquer que les attaques du Hamas « ne se produisaient pas hors de tout contexte », ce que les responsables israéliens ont interprété comme une justification du terrorisme.