74% des morts dans la bande de Gaza seraient des enfants et des femmes

74% des morts dans la bande de Gaza seraient des enfants et des femmes

L’entrée en vigueur d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens n’interviendra pas avant vendredi 24 novembre. Dans la bande de Gaza, ce 23 novembre, les combats meurtriers se poursuivent, les femmes et les enfants en sont les premières victimes, selon l’ONU. Le territoire est dévasté et une grave crise humanitaire sévit, avec notamment le déplacement de plus de 1,7 million des 2,4 millions d’habitants de Gaza, où l’aide entre au compte-gouttes.

La libération d’otages israéliens détenus dans la bande de Gaza prévue par l’accord de trêve temporaire scellé entre Israël et le Hamas n’interviendra pas avant vendredi, a déclaré mercredi le conseiller à la Sécurité nationale du Premier ministre israélien. L’accord prévoit la libération de 50 otages – des femmes et des enfants – aux mains du Hamas en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza.

Un responsable palestinien a indiqué ce jeudi à l’AFP que la trêve dans la bande de Gaza avait été repoussée en raison de discussions « de dernière minute » sur les « noms des otages israéliens et les modalités de leur remise » à une tierce partie.

Le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a atteint les 14 128 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 5 840 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans l’enclave palestinienne. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués. L’armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le mouvement islamiste palestinien.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a rencontré Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah engagé dans des combats avec Israël depuis le début de la guerre à Gaza, a indiqué jeudi le parti chiite allié du Hamas palestinien. Dans un communiqué, le Hezbollah a indiqué que les deux responsables avaient « passé en revue les derniers développements en Palestine, au Liban et dans la région et (…) les efforts déployés pour mettre fin à l’agression israélienne contre la bande de Gaza ». M. Amir-Abdollahian qui a mis en garde mercredi contre un débordement de la guerre si la trêve n’était pas durable, a ensuite quitté Beyrouth pour Doha, a annoncé jeudi l’agence de presse iranienne Nour. Alors qu’une trêve qui devait entrer en vigueur jeudi entre Israël et le Hamas a été repoussée, les affrontements ont gagné en intensité dans le sud du Liban, au lendemain d’une frappe dans laquelle cinq combattants du Hezbollah ont été tués, dont le fils du bloc parlementaire du parti. Le parti chiite a revendiqué dans la matinée avoir « ciblé directement une base » militaire à Ein Zeitim, près de la ville de Safed dans le nord d’Israël, à quelques 10 km de la frontière, à l’aide de « 48 roquettes Katioucha ».

9h55 : Les chauffeurs de camions d’aide comptent sur la trêve pour enfin accéder à Gaza

Dans le désert égyptien du Sinaï, une file de camions blancs semble sans fin, leurs conducteurs, eux, trépignent de frustration en attendant le feu vert qui leur permettra de livrer leurs précieuses cargaisons d’aide dans la bande de Gaza assiégée depuis 48 jours, rapporte l’AFP. Ces chauffeurs routiers, tous Egyptiens, ont passé des journées fastidieuses en bord de route avec pour seul régime des fèves en boîte et du café instantané. Ils ont toutefois trouvé un certain réconfort en apprenant que du carburant et d’autres produits de première nécessité pourraient bientôt être autorisés à entrer à Gaza dans le cadre d’une trêve de quatre jours qui pourrait débuter dès vendredi. Pourtant, le moment exact où ils pourront réellement bouger reste un mystère et, confrontés à une attente toujours plus longue et abrutissante, séparés de leurs familles et sans lits ni douches, certains commencent à montrer des signes évidents d’irritation et de fatigue. « Avant la guerre, on travaillait entre deux et trois jours avant de faire une pause. Aujourd’hui, ça fait sept jours qu’on est au même endroit sans bouger », raconte à l’AFP Alaa Moustafa, 48 ans tout en écrasant des fèves à la fourchette pour se faire cuire un énième ragoût

Amadeus

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