Organisation de la Présidentielle, sécurité… : Les assurances de Sidiki Kaba
Le Sénégal est bien protégé. C’est ce que le ministre de l’Intérieur a soutenu devant les députés de l’Assemblée nationale lors du vote du budget de son département.
Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur, a vu le budget de son département arrêté à la somme de 237 milliards 231 millions 350 mille 287 francs hier lors du vote de son budget. Face aux députés, le ministre de l’Intérieur a soutenu que «90% du territoire sont couverts par le maillage sécuritaire de la gendarmerie». Il poursuit en disant que «donc, la sécurité des Sénégalais est assurée». «Le Sénégal est préservé de l’intérieur et de l’extérieur», a souligné Me Kaba. Et cela, dit-il, grâce aux Forces de défense et de sécurité à qui le ministre de l’Intérieur a tressé des lauriers. «Il y a des hommes et des femmes qui consacrent leur vie pour que rien n’entre ici. Nous touchons du bois, le terrorisme est dans les pays limitrophes. Dieu nous a préservés, qu’Il continue de nous préserver», souligne le ministre de l’Intérieur. Il indique que pour 2024, l’accent sera mis sur le renforcement des effectifs, avec la poursuite de la formation de 4000 fonctionnaires de police recrutés en deux cohortes, mais aussi sur le renforcement des capacités de ceux déjà en activité.
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Dans la même veine, il annonce le renforcement de la sécurité intérieure, par la mise en œuvre de la 2e phase d’installation des caméras. Accentuer la lutte contre la migration irrégulière, poursuivre les efforts de lutte contre la drogue et renforcer le maillage du territoire national en infrastructures de sécurité, avec notamment la construction du Commissariat de Ndorong à Kaolack et de commissariats centraux, tels sont les autres points présentés par Me Sidiki Kaba.
Interpellé par les députés de l’opposition sur les supposés nervis apparus aux côtés de la police lors des dernières manifestations politiques, le ministre de l’Intérieur répond en louant le professionnalisme de la police sénégalaise. Sur cette question de la répression des manifestations publiques, le ministre s’est appuyé sur des données statistiques remontant à 2018-2021 pour conclure à un faible taux d’interdiction. «Sur les 4828 demandes en 2018, 108 ont été rejetées, soit un pourcentage de 2, 24%, tandis qu’en 2019, 75 ont été rejetées soit un taux de 1, 36% sur 5535 demandes reçues. En 2020, les demandes rejetées sont au nombre de 109 soit 4, 33% sur un total de 2516, alors qu’en 2021, 119 demandes ont fait l’objet de rejet sur 2516 demandes reçues, soit 1, 95%», indique Me Kaba.
ambodji@lequotidien.sn