Le Sénégal à la Cop28 : Les mêmes mots pour les mêmes maux
Le Président Macky Sall s’est envolé hier soir pour Dubaï. C’est pour participer à la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (Cop28) qui sera une occasion pour le chef de l’Etat de plaider en faveur de l’Afrique par rapport au climat.
Le Président Macky Sall s’est rendu hier nuit à Dubaï pour une rencontre sur le climat. Il va participer à la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (Cop28), qui débute ce jeudi aux Emirats Arabes Unis. Elle se tiendra jusqu’au 12 décembre 2023 et sera l’occasion pour le chef de l’Etat de porter le continent africain devant les dirigeants du monde entier : financements verts, justice climatique, fonds de compensation. Depuis des années, le Président Sall tente d’obtenir plus de justice à l’Afrique dont la résilience est moins forte que les autres continents. Alors qu’elle est la moins pollueuse. «En effet, le Président Macky Sall est très attendu sur des problématiques déterminantes pour l’humanité telles que le doublement du financement de l’adaptation, décidé à la Cop26 de Glasgow, pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025, l’opérationnalisation effective du Fonds créé à la Cop27 et dédié aux pertes et dommages associés aux changements climatiques, une transition énergétique juste et équitable, l’exploitation et la gestion des ressources en eau, les financements verts, la résilience à la sécheresse», note le Big. «Concernant la problématique de la résilience à la sécheresse», note le Big qui rappelle que «le Sénégal et l’Espagne vont d’ailleurs co-organiser une réunion sur le sujet dans le cadre de l’Alliance pour la résilience à la sécheresse qu’ils ont conjointement lancée à la Cop27».
Le Président Macky Sall et le combat pour la justice climatique
La justice climatique «reste la question inévitable pour le Président Macky Sall». «Protéger le climat en aggravant son fardeau de la dette, alors qu’on pollue le moins et qu’on subit le plus les effets du réchauffement climatique, c’est une vraie injustice», a-t-il relevé en novembre dernier lors du Forum de Paris sur la paix. Pour lui, la situation est alarmante d’autant que nous «peinons à mobiliser les 100 milliards de dollars par an convenus pour soutenir le financement de l’action climatique des pays en développement». «Je rappelle que nombre de pays africains font des efforts significatifs en matière de transition énergétique et de financement de projets verts.» «La justice climatique voudrait qu’un continent qui contribue pour moins de 4% des émissions, et qui en souffre le plus, ne soit pas condamné à s’endetter pour réparer et prévenir des dommages dont il n’est pas responsable», dixit le Président Macky Sall. Faisant de l’accès universel à l’électricité un objectif prioritaire tant au Plan national qu’au niveau continental, le Sénégal, «en matière de transition énergétique et de financement de projets verts, s’érige en exemple sur le continent africain. «Le 10 novembre 2023, à Paris, le Président Macky Sall indiquait que 31% de nos capacités électriques installées du Sénégal proviennent de sources d’énergies renouvelables et l’ambition est de porter ce taux à 40% d’ici 2030 avec le soutien des partenaires», note-t-il. Pour le Sénégal, il y a la promotion des transports collectifs ultramodernes comme le Ter et le Brt, du mix énergétique…
ambodji@lequotidien.sn