Khalifa Sall sur les procédures judiciaires contre le leader de l’ex-Pastef : K pratique pour Sonko
De la prison du Cap Manuel, Ousmane Sonko reçoit le soutien de Khalifa Sall, qui cautionne sa détermination à se battre pour participer à la prochaine Présidentielle du 25 février 2024.
En tournée politique à Matam, Khalifa Sall est revenu sur la situation du leader de l’ex-parti Pastef. Radié des listes électorales et séjournant à la prison du Cap Manuel et à partir duquel le maire de Ziguinchor se bat pour recouvrer ses droits et participer à la prochaine élection présidentielle de février prochain, Ousmane Sonko reçoit le soutien de Khalifa Sall qui donne son exemple.
«Comme je dis toujours, «dara bessufi» (rien n’est nouveau). Je l’ai vécu moi (2017-2019). J’ai vécu 28 mois de parcours judiciaire pour pouvoir être candidat. Il avait fallu faire une violation de la loi pour dire que le rabat d’arrêt n’est pas suspensif pour écarter ma candidature», a rappelé Khalifa Sall.
«Et pourtant, on m’avait éliminé sous prétexte que…», poursuit l’ancien maire de Dakar. «Mon parrainage a été validé, mon dossier était valide. J’étais électeur, mon casier judiciaire était vierge et, pourtant, on m’avait éliminé, sous prétexte que le rabat d’arrêt, qui est une loi organique, n’était pas suspensif. Et six (6) mois après, ils l’ont changé», explique-t-il. «Moi, je comprends qu’il (Sonko) puisse se battre jusqu’au bout. C’est ça un homme politique. Il faut qu’il sache ce qu’il veut et qu’il aille jusqu’au bout. Maintenant, le processus est le même. On verra ce que ça va donner», admet l’ex-maire de Dakar.
Khalifa Sall et Karim Wade sont redevenus candidats à la suite de la réforme du Code électoral adoptée par les députés. Une réforme qui permet à une personne condamnée et ayant bénéficié ensuite d’une amnistie ou d’une grâce -ce qui est leur cas- de figurer sur les listes électorales.
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