Guinée Bissau : la LGDH dénonce la dissolution de l’Assemblée Nationale

Guinée Bissau : la LGDH dénonce la dissolution de l’Assemblée Nationale

La Ligue guinéenne des droits de l’homme (LGDH) a condamné « sans réserve » le décret présidentiel annonçant « la supposée dissolution du Parlement », qui pour l’organisation traduit « une violation flagrante de la Constitution de la République de Guinée-Bissau ».

Dans une déclaration rendue publique ce lundi 4 décembre, l’Organisation rappelle que, selon la Constitution de la République de Guinée-Bissau, « l’Assemblée populaire nationale ne peut être dissoute dans les 12 mois suivant l’élection, au dernier semestre du mandat du président ou pendant le mandat de l’Assemblée nationale. état d’urgence ». La ligue guinéenne des droits de l’homme a répondu que « en démocratie le principe de l’État de droit appliqué, c’est-à-dire le droit constitue la limite sur le fondement de toutes les décisions publiques », avançant que « les compétences de tous les organes de souveraineté, en particulier le président de la République, existent en tant que pouvoirs fonctionnel, de conformité obligatoire, quand ils dérivent de la loi ».

À cet égard, la LGDH a alerté le président de la République sur « les conséquences de sa persistance à maintenir en vigueur un décret présidentiel qui porte atteinte à la démocratie mortelle et à l’état de droit en Guinée-Bissau ». La Ligue guinéenne des droits de l’homme a également rejeté « l’invasion des organes de communication sociale publique par des hommes armés », un acte qui, selon l’organisation des droits humains, visait à « circonciser la liberté de la presse et d’expression », exigeant ainsi « le retrait immédiat de ces organes ».

La Ligue guinéenne des droits de l’homme exprime sa « ferme détermination à lutter pour la défense intransigeante des principes axiologiques de la démocratie et de l’État de droit » et exhorte les forces de défense et de sécurité à « rester équidistantes des différends politiques institutionnels, en adhérant uniquement aux diktats de la constitution et Trop de lois en place dans ce pays ».

Amadeus

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