Guinée Bissau-Dissolution de l’Assemblée nationale: « Un coup d’Etat institutionnel » dénoncé, une action judiciaire intentée contre le Président Mballo…

Guinée Bissau-Dissolution de l’Assemblée nationale: « Un coup d’Etat institutionnel » dénoncé, une action judiciaire intentée contre le Président Mballo…

C’est la décision d’organisations politiques et de la Diaspora de la Guinée Biassau. Elles ont ont consulté un cabinet d’avocats dont Saïd Larifou ancien Batonnier. Le but et « d’examiner les possibilités d’une action judiciaire pour mettre fin au coup d’Etat institutionnel en cours perpétré par le Président Sissoo Mballo. »

En effet, « en violation des dispositions de l’article 94 de la constitution de la Guinée-Bissau, le Président Umaro Sissoco Embalo a, suivant un Décret en date du 04 décembre 2023, dissout le Parlement, en prenant comme prétexte des accrochages survenus entre les Forces de la Garde Nationale et la cellule de la Police Judiciaire pour dénoncer «Une tentative de coup d’Etat» qui, selon lui, aurait été perpétrée par le Président de l’Assemblée Nationale dirigée par l’opposition nationale et Républicaine. »

Pour ces avocats et organisations de la Diaspora, « c’est plutôt cette décision anticonstitutionnelle du Président de la Guinée-Bissau qui est un vrai Coup d’Etat contre les institutions constitutionnelles de son pays. Cet acte provoque un trouble grave à l’ordre constitutionnel, démocratique en Guinée-Bissau et bloque le fonctionnement des institutions constitutionnelles de ce pays. »

Ces hommes de droit par un communiqué parvenu à DirectNews, estiment que « ce coup d’Etat institutionnel doit être dénoncé et la perte des vies humaines provoquées par cette forfaiture condamnée et réparée au même titre que les changements anticonstitutionnels des régimes politiques. » Parce que expliquent-ils  » d’après l’article 94 de la Constitution de la Guinée-Bissau, le Président de la République ne peut dissoudre le parlement qu’après 12 mois de sa mise en place et 6 mois de la fin du mandat présidentiel. »

Par conséquent renseigne le document signé l’avocat comorien Larifou, « nos clients exerceront toutes les voies de recours nationales et internationales pour mettre en échec ce coup d’Etat institutionnel et pour le rétablissement immédiat de l’ordre Démocratique et constitutionnel. La décision de Monsieur SISSOCO EMBALO vise à trouver un prétexte pour dissoudre illégalement le Parlement et limoger le Gouvernement composé des membres de la majorité parlementaire pour s’assurer, à quelques mois des élections présidentielles, le contrôle total des institutions constitutionnelles du pays y compris le pouvoir militaire et judiciaire. »

Amadeus

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