Macky Souffle SES 62 bougies: Radioscopie d’une success story politique…

Macky Souffle SES 62 bougies: Radioscopie d’une success story politique…

11 décembre 1961 à Fatick, est né l’actuel Président de la République. Son parcours politique et professionnel force le respect et l’admiration. En une décennie, il s’est imposé jusqu’ à devenir Président de la République en battant son mentor.Direct News saisit l’opportunité que lui offre l’an- niversaire de sa naissance pour revisiter son parcours élogieux qui n’a pas été de tout repos. en attendant, entonnons : « happy birthday President Macky Sall »

Premier ministre pendant trois ans de 2004 à 2007, il occupa par ailleurs les fonctions de président de l’Assemblée na- tionale sénégalaise de 2007 à 2008. Élu quatrième président de la République du Sénégal lors de l’élection présidentielle de 2012 face à Abdoulaye Wade, il prend ses fonctions le 2 avril 2012. le Président Macky Sall fut tour à tour DG de Petrosen, ministre de l’énergie et de l’hydraulique, ministre de l’in- térieur, Premier ministre, Président de l’ Assemblée Na- tionale et Président de la République du Sénégal depuis 2012. 4 ans après la naissance de son parti, il accéda à la magistrature suprême. C’est la marque d’un homme politique au parcours enviable qu’aucun chef d’Etat n’a réussi à glaner dans le monde.

Jeunesse et formation

Au sein d‘une famille de quatre enfants, Macky Sall est élevé dans la région de Fatick puis dans le Fouta par son père, Amadou Abdoul Sall et sa mère, Coumba Thimbo. Issu d’une famille modeste, il s’est battu pour atteindre les cimes de la prospérité. Alors que son père est membre de Parti socialiste (PS), Macky Sall fréquente les maoïstes au lycée de kaolack, par le truchement de son beau frère, puis entre durant ses études à la faculté de Dakar, dans le mouvement marxiste-léniniste, And-Jëf, auprès de landing Savané. Il s’en éloigne rapidement, ne partageant pas l’idée du mouvement, ni la stratégie de Sa- vané de boycott du scrutin de 1983 contre le PS, lors duquel il vote pour le libéral Abdoulaye Wade, de même qu’en 1988. Il poursuit sa formation, et devient ingénieur géologue, géophysicien formé à l’Institut des sciences de la terre (IST) de Dakar, puis à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l'Institut français du pétrole(IFP) de Paris. Il est membre de plusieurs associations nationales et internationales de géologues et géophysiciens.

Humanités politiques aux côtés d’Abdoulaye Wade

Il adhère à la fin des années 1980 au Parti démocratique sénégalais(PDS) de Wade qui le repère. En 1998, il est secré- taire général de la Convention régionale du PDS de Fatick et président de la cellule Initiatives et Stratégies. Il reste fidèle à son leader, en devenant président des cadres du parti, et participant à ce titre à la campagne du « Sopi » de l’élection présidentielle séné-galaise de 2000 qui porte Abdoulaye Wade à la tête du pays. Proche collaborateur du nouveau président, il espère intégrer le gouvernement, mais devient, de décembre 2000 à juillet 2001, Directeur Général de la Société des pétroles du Sénégal (PETRoSEN), dans laquelle il a occupé le poste de chef de la division banque de données pendant plusieurs années, et conseiller spécial du Président de la République, chargé de l’Énergie et des Mines, d’avril 2000 à mai 2001.

De mai 2001 à novembre 2002, il est min- istre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique. Il remplace le professeur Abdoulaye Bathily qui deviendra vice- président de l’Assemblée nationale. De novembre 2002 à août 2003, il est ministre d’É- tat, ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique dans le gouvernement dirigé par Mame Madior Boye.

D’août 2003 à avril 2004, il est ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gou- vernement d’Idrissa Seck. Il sera remplacé à ce poste par Ousmane Ngom. Parallèlement, il est nommé vice-président du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS) en avril 2004.

Chef du gouvernement

Macky Sall est nommé Premier ministre le 21 avril 2004. Il occupe ce poste jusqu’au 19 bjuin 2007. Peu connu, il s’impose lors de son premier discours de politique générale face aux ténors de l’opposition. Puis, il met en œuvre les projets présidentiels mis en sommeil par Seck : autoroute, corniche de Dakar, nouvel aéroport… Il conduit la campagne pour la réélection d’Abdoulaye Wade en 2007, mais voit ses relations se tendre avec le président réélu.

Président de l’Assemblée nationale

Il n’est pas reconduit à la primature, remplacé par Cheikh Hadjibou Soumaré. Il se rabat sur l’Assemblée nationale, dont, seul candidat, il est élu le 20 juin 2007 à la présidence, par 143 voix sur 146 votants. Mais la rupture est consommée quand il chercha à convoquer karim Wade, fils du président de la République, à l’Assemblée nationale pour audition sur les travaux de l’ANoCI (Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique). Face à son refus de démissionner de ses fonctions, son poste de numéro 2 du PDS est supprimé, le mandat du président de l’Assemblée nationale réduit de cinq à un an, et il fut accusé de blanchiment d’argent, dossier pour lequel il obtint un non-lieu.

Opposant à Wade

Blessé dans son orgueil, il s’émancipe au lieu de se soumettre à Wade. Le 9 novembre 2008, au cours d’une déclaration en wolof et en français, il annonce quitter le Parti démocratique sénégalais (PDS) et abandonner tous les postes qu’il occupe grâce à ce parti.

Le 1er décembre 2008, il crée, avec une trentaine de cadres du PDS, le parti politique Alliance pour la République (APR-yaakaar) qui, lors des élections locales du 22 mars 2009, a remporté toutes les localités de Fatick, son fief et douze collectivités locales au Nord du pays, trois au Sud. Aussi toutes les grandes villes du pays dans le cadre d’une coalition formée avec les autres partis membres de Benno Siggil Senegal. Avec en ligne de mire l’élection présidentielle sénégalaise de 2012, il sillonne les campagnes sénégalaises et va à la rencontre de la diaspora dans les grandes villes mondiales. En 2010, un sondage en vue de la présidentielle le place en tête à Dakar et sa région. Introverti et peu charismatique, ce qui lui vaut le surnom de « Niangal Sall » (« Sall le sévère », en wolof), on lui reconnaît intégrité et compétence. Polyglotte (wolof, sérère, pulaar, français et anglais), il incarne également un renouvellement de génération dans la politique sénégalaise.

Président de la République

Candidat de la coalition « Macky 2012 », avec pour slogan « la voie du véritable développement », il mène campagne à travers le pays sans couper avec le mouvement d’opposition du 23-Juin (M23), qui se contente de manifester à Dakar en faveur de l’invalidation de la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat. Il arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,58 % des voix, contre 34,81 % au président sortant. Dans l’entre-deux- tours, il réunit tous les candidats battus dans la coalition benno bokk yakkar (« unis pour le même espoir », en wolof) et emporte le second tour, le 25 mars, face à celui qui a été son mentor, celui-ci l’appelant le soir même pour le féliciter, avant la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel (avec 65,80% des voix, contre 34,20% pour le président sortant).

Quatrième président de la République du Sénégal, il prête serment le 2 avril 2012 à l’hôtel king Fahd Palace-Soleil de Dakar. Le lendemain, il nomme le banquier Abdoul Mbaye au poste de Premier ministre qui prend la tête d’un gouvernement restreint à 25 membres, et annonce sa volonté de dissoudre l’Assemblée nationale pour organiser des élections législatives le 1er juillet 2012. Dans l’attente des législatives de juillet, pour laquelle il est parvenu à préserver l’unité de la coalition benno bokk yakaar, il multiplie les gestes symboliques. Fidèle à sa promesse de réduire le train de vie de l’État, il revient sur certains privilèges ministériels, supprime 59 commissions et directions jugées sans objet parmi lesquelles l’agence nationale des nouveaux ports du Sénégal, la Direction de la construction de petits aéronefs, l’Agence nationale de la haute autorité du désert, l’office sénégalais pour la propriété industrielle et l’innovation technologique doublonnant avec l’Agence sénégalaise pour la propriété et industrielle et l’innovation technologique,et annonce des audits sur la gestion de son prédécesseur. Il rompt plusieurs contrats au sein du palais présidentiel et limite les salaires des Directeurs d’agences. Il relance la Cour de répression de l’enrichissement illicite et annonce la création d’un office national anti-corruption et d’une Commission nationale de restitution des biens et de recouvrement des avoirs mal acquis, alors qu’il annule certains des derniers décrets et contrats signés par Wade. Pour réduire le coût de la vie, Macky annonce la baisse des prix de l’huile, du riz et du sucre. les pensions de retraite sont revalorisés, les paysans subventionnés en urgence face à la menace, les 29 permis octroyés par le précédent gou- vernement à des chalutiers de haute mer étrangers annulés. Pour sauver l’année scolaire, des assises nationales sur léducation sont programmées. Dans le domaine de la politique étrangère, il privilégie le bon voisinage avec (Maroc, la Mauritanie et la Gambie…) et de faire retrouver au Sénégal un rôle diplomatique impor- tant en Afrique. la nouvelle ministre des affaires étrangères en l’occurrence Aissata Tall Sall s’attelle à faire rayonner davantage la diplomatie sénégalaise.

Depuis 2012, le Président Macky Sall est à la tête du Sénégal. Il a entamé de grands chantiers comme le Train Ex- press Régional, le brt . Le Stade ultra- moderne de Diamniadio  ( Abdoulaye Wade) qui renvoie à celui de la Russie sans compter les hôpitaux et les universités qui ont vu le jour sous son mag- istère. De nombreuses réalisations infrastructurelles sont à son actif . Il compte changer fondamentalement le visage du Sénégal à travers la Phase 2 du PSE . Pour cette année, le budget du Sénégal dépasse 7000 milliards de nos francs.

C’est dire que son ambition pour le Sénégal n’est plus à dé- montrer. Mais cela ne signifie pas que tout est rose. l’emploi demeure le casse-tête du régime en place dramatisé par les jeunes qui prennent les océans. A cela s’ajoutent les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de la Santé , du Tourisme qui battent de l’aile. Son magistère a été marqué par des crises politiques récurrentes avec une opposition radicale incarnée par le Pastef qui finira par être dissout. Quant à son leader Ousmane Sonko, il est emprisonné. Son avenir politique se joue le 12 décembre 2023 avec l’audience spéciale du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar qui va se prononcer sur sa radiation des listes électorales. Par ailleurs, il serait intéressant de voir ce qui fonde sa fulgurante ascension politique.

MRD ( Sources : centre de documentation et d’information sur les institutions et la gouvernance – BBC News – Le point international – 20minutes.fr)

Amadeus

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