2 milliards FCFA soustraits à 180 internautes par la plateforme E-FPC

2 milliards FCFA soustraits à 180 internautes par la plateforme E-FPC

Cent quatre-vingt (180) internautes (un nombre qui pourrait évoluer) ont décidé d’ester en justice contre la plateforme dénommée E-FPC établi à Gibraltar 2 spécialisée dans la confection de sacs en plastique, de cartons et de produits d’emballage.

Les victimes accusent ladite plateforme d’abus de confiance et escroquerie présumés via internet. Le préjudice financier serait chiffré à 2.699.116.248 F.

D’après le nommé Alassane T, qui a déposé la lettre-plainte collective et repris par Les Echos, les victimes des présumés escrocs ont tous envoyé leurs sous, via Orange Money et Wave.

Mais, pour réussir leur coup, ils appâtent leurs proies avec un faux parrainage et leur envoient un lien d’invitation intitulé «www.efpc.site». Lequel site internet indique aux internautes intéressés qu’ils peuvent gagner 1000 Cfa à cliquer sur ledit lien d’invitation.

Et dès que l’internaute s’exécute, une page d’inscription s’ouvre et lui demande de renseigner son numéro de téléphone et de créer un mot de passe. Avant de confirmer le mot de passe en question. Aussitôt, la somme de 1000 Cfa s’affiche sur son compte.

Mais, pour mieux coincer leurs proies, les malfaiteurs installent différents niveaux de Vip, qui réclament différents investissements, qui sont répartis entre cautions et locations.

Les montants versés variaient entre 9000 et 4.200.000 Cfa par victime. Et pour répertorier les différentes victimes des présumés escrocs, fait remarquer le représentant des plaignants, un tableau Excel a été conçu à cet effet.

Démasqués, les administrateurs auraient supprimé la plateforme E-FPC et se seraient réfugiés en Equateur. Ceci, après qu’ils ont accompli des razzias au Cameroun et en Côte d’Ivoire.

La même plateforme porterait désormais le nom «Cgfp». Toutefois, après l’exploitation du relevé des transactions via Wave sur un des numéros incriminés, il ressort que les fonds indûment encaissés au Sénégal étaient d’abord transférés dans le compte d’une société chinoise dénommée «Sino-sénégalaise d’emballage de matériaux plastiques Co.Lt».

Amouradis

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