Aboubacry Ba : « Après 9 journées du championnat, aucun joueur local n’a émergé pour prétendre… »

Aboubacry Ba : « Après 9 journées du championnat, aucun joueur local n’a émergé pour prétendre… »

Dans un entretien accordé au journal Les Échos de ce samedi 23 décembre, le journaliste sportif Aboubacry Ba analyse la liste des 55 Lions présélectionnés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui démarre à partir du 13 janvier prochain en Côte d’Ivoire.

Il est d’avis que le sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal, Aliou Cissé, a trouvé « la bonne formule » en créant une osmose entre la nouvelle génération et son équipe « naturelle ».

Quid de la non sélection des joueurs locaux ?
Le journaliste estime que les meilleurs joueurs du championnat sont transférés en Europe à la fin de chaque saison.

« L’équipe nationale étant la sélection des meilleurs joueurs sénégalais du moment, il est logique qu’on trouve les meilleurs joueurs du Sénégal hors du championnat sénégalais. Déjà que le championnat n’arrive pas à garder ses meilleurs joueurs donc on est dans la continuité », explique-t-il.

Le journaliste ajoute : « La liste intervient après seulement 9 journées du championnat. Il n’y a pas de joueurs qui ont émergé au point de prétendre à une place parmi les meilleurs de la saison dernière et qui sont dans la liste. Ceux qui avaient gagné le Chan sont dans la liste. Pour moi, il n’y a rien de scandaleux.»

Aussi, souligne Aboubacry Ba, le Sénégal, vainqueur de la finale de la précédente édition livrée à Yaoundé, a les moyens de conserver son titre » à Abidjan. « On a une équipe équilibrée et plus forte. Elle n’est peut être pas plus flamboyante mais elle est plus sereine. On sent la maîtrise et il n’y a pas de bricolage », défend-il.

La preuve, poursuit-il, « on est capable de sortir de gros matchs contre le Brésil et l’Algérie même si on a perdu (contre les Fennecs). A la Coupe du monde 2022, on n’était pas ridicule. »

Il enchaine : « L’équipe est moins dépendante d’une ou deux individualités. Il y a une très belle alchimie, il y a beaucoup de complémentarité avec ce que Krépin Diatta est devenu, et aussi le rôle de Cheikhou Kouyaté. On a vu les différents postes qu’illiman Ndiaye occupe avec cette variété que l’on peut amener sur le front de l’attaque avec Ismaila Sarr. Le coach a des certitudes ».

Amouradis

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