Présidentielle 2024 : Sonko, Mimi et compagnie forment un front de résistance et déposent…
Un collectif de 27 candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 recalés lors du contrôle des parrainages a vu le jour. Le groupe dénonce « des injustices » dans le traitement de leurs parrainages. Ses membres qui se considèrent comme « spoliés », soutiennent être « injustement exclus ». Face à cette « injustice », ils se disent profondément préoccupé par la gestion de leurs dossiers de candidature et met en doute la fiabilité du fichier électoral.
Dans leur communiqué, le collectif cite le cas de Mouhamed Ben Diop, un candidat qui a participé aux élections législatives de 2022, mais a été classé comme « non identifié dans le fichier » lors de la vérification de son parrainage. Ce qui leur pousse à se poser des questions sur l’efficacité et la fiabilité du processus de vérification des parrainages.
Furieux, ses membres dont Ousmane Sonko annoncent qu’ils vont déposer un recours auprès du Conseil Constitutionnel, au motif que ces irrégularités représentent des violations de la loi électorale. Ils exigent une clarification du processus de parrainage et la restauration des droits des candidats affectés, tout en respectant le calendrier électoral établi.
En outre, le collectif appelle à une mobilisation nationale pour prévenir ce qu’ils considèrent comme une sélection frauduleuse des candidats et d’autres formes de fraude électorale. Ils annoncent que le recours sera officiellement déposé le 8 janvier à 11h et invitent les médias à y assister, cherchant ainsi à attirer l’attention publique et médiatique sur leur cause.
Une requête collective déposée au conseil constitutionnel.
Un des épisodes qui continuent de tenir en haleine le processus électoral demeure le contrôle des parrainages par la commission. En effet, beaucoup d’irrégularités ont été soulevées depuis le début, des doublons suspects aux personnes non inscrites sur le fichier. Dans l’objectif de faire face à ce traitement considéré comme sélectif et anti-démocratique, un nouveau front composé de 29 candidats vient de voir le jour. Le Collectif des Candidats Spoliés vient de déposer une requête collective pour une régularisation de leurs parrains. Aux micros des journalistes, Mimi Touré déclare qu’ils se sont sentis spoliés et subissent un traitement illégal.
Cependant, ils ne comptent pas s’en s’arrêter là, car d’après leur porte parole du jour, Madame Aminata Touré, ils vont continuer le combat mais ne peuvent dévoiler leur stratégie à ce moment. Les nébuleuses s’enchaînent et ne se dissipent pas. Ce qui veut dire que les combats pour la tenue d’élections inclusives sont loin de connaître leur épilogue.
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