Abdou Karim Fofana s’explique sur les recours contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye (Vidéo)

Abdou Karim Fofana s’explique sur les recours contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye (Vidéo)

Invité sur le plateau de Soir d’infos sur la Tfm, le ministre porte-parole du Gouvernement a d’emblée précisé que le Sénégal est une grande démocratie et l’étape des parrainages dans le processus électoral en est une parfaite illustration avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel.

« Beaucoup parmi les plus sceptiques de la pléthore de candidats ont franchi le cap des parrainages » a-t-il affirmé. « Le nombre de candidats ayant passé l’étape des parrainages montrent que les critiques relatives au processus constituent un faux débat ».

Abdou Karim Fofana estime qu’il faut un renforcement du système pour les parrainages. « Le parrainage c’est pour filtrer et les candidats qui ne peuvent pas obtenir 1% du suffrage ne devraient pas participer au scrutin », souligne t-il. Le parrainage a été certes assoupli, signe d’une vitalité démocratique au Sénégal, mais nous devons renforcer et verrouiller davantage le système en vue de préserver la qualité de notre démocratie », a t-il ajouté.

La Coalition Benno Bokk Yakaar a saisi le Conseil constitutionnel pour faire invalider les candidatures de Diomaye FAYE et Cheikh Tidiane DIEYE. Le Porte-parole du Gouvernement explique cette décision par le fait que ces deux candidats soient issus de parti politique dissout par la loi.

« Nous voulons des élections inclusives, transparentes et ouvertes mais pour des républicains » a-t-il martelé. Nous n’accepterons pas des candidats qui ne remplissent pas tous les critères requis par le code électoral et de surcroit, des fossoyeurs de la République connus pour leur défiance à l’égard de nos institutions. Nous n’hésiterons jamais à saisir toutes les voies de recours que nous offre la justice pour les attaquer », a-t-il ajouté.

S’agissant des autres recours, Abdou Karim FOFANA estime qu’il revient également au Conseil Constitutionnel d’apprécier et de dire si la loi est respectée ou pas.

Amouradis

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