Sénégal : Là où Tas met le curseur du débat public pour la co-construction d’un pays nouveau…
Il a combattu la candidature de Karim Meïssa Wade en relevant sa binationalité. Thierno Alassane Sall a invoqué la loi interdisant à tout candidat binational de briguer la présidence de la République sénégalaise. Une position qui a soulevé un tollé jusqu’à insinuer un acharnement sur Wade Fils. Mais le candidat de la République des Valeurs « Rewum Ngor » revient à la charge, comme pour polir sa conviction en s’interrogeant d’abord : « Quelle légitimité reste-t-il à un homme qui aspire à diriger son pays s’il se fait le complice de la violation de la Constitution par peur d’insinuations de personnes de si peu de vertu qu’elles peuvent récidiver dans le parjure ou défendre de telles forfaitures ? »
Et réitère : « nous nous sommes engagés en politique par conviction et non pour des calculs contre les principes, les lois et l’intérêt général. Je suis républicain, opposant et chef de parti dans cet ordre. »
A ceux qui pensent qu’il serait un pion d’Amadou Bâ, il fait comprendre que « la République et le respect de sa Loi fondamentale resteront toujours ma boussole. Aucun arrangement ne me fera changer d’avis sur ce point. »
Surtout quand il constate que « la corruption est endémique. Nos derniers (publics) sont détournés. La vie est extrêmement chère. L’urgence est partout ! » Alors peste-t-il, « c’est ici que nous devons poser le curseur du débat public. Nous proposons à tous les patriotes et républicains de venir pour ensemble co-construire un pays nouveau : moralement et économiquement.»
Ameth Seck
