Présidentielle du 25 février 2024: Les craintes de Human Right Watch…

Présidentielle du 25 février 2024: Les craintes de Human Right Watch…

La promesse du président Macky Sall d’organiser des élections libres et équitables est en contradiction avec le fait que les autorités remplissent les prisons de centaines d’opposants politiques depuis trois ans. Ce fait ne rassure pas l’ONG Human Right Watch., qui a sorti un rapport pour dénoncer le traitement réservé aux responsables de l’opposition.

« Les restrictions imposées aux candidats à l’élection présidentielle ont suscité l’inquiétude et l’indignation de la population. Soixante-dix-neuf personnes ont soumis au Conseil constitutionnel des demandes de candidature à la présidence, mais seules 20 d’entre elles ont été validées par la procédure de contrôle du Conseil. Le successeur de Macky Sall, l’actuel premier ministre sénégalais Amadou Ba, a été retenu. Ousmane Sonko, chef du parti d’opposition dissous par la force et emprisonné, n’a pas été retenu », note Andrew Stroehlein
Directeur des relations médias en Europe

Pour lui, « il est difficile d’imaginer que des élections libres et équitables puissent avoir lieu sans que les autorités ne fassent rapidement marche arrière. Elles devraient enquêter sur les violences commises par les forces de sécurité, libérer les personnes détenues à tort et garantir les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, autant d’éléments essentiels à la tenue d’élections véritablement libres et équitables. Bien entendu, nous espérons que les autorités sénégalaises reviendront sur leurs pas, mais il reste peu de temps avant le jour de l’élection »conclue Andrew Stroehlein, Directeur des relations médias en Europe.

Amadeus

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