Thierno Alassane Sall : « La CEDEAO et la France dénonciateurs de la conduite du capitaine Traoré au Burkina, du colonel Goïta au Mali, s’accommodent du putsch de Macky Sall »
Le report des élections présidentielles découlant « de manœuvres criminelles » selon le président de la République des Valeurs/Rewum Ngor, n’intrigue pas la Cédéao. Elle semble être un complice de Macky Sall dans ce « coup d’Etat institutionnel » Puisque le président de la République s’est arrogé des pouvoirs qu’il n’a pas, piétinant la Constitution du Sénégal. « Le Parlement vient de violer l’article 103 de la Constitution, qui rend impossible la prolongation du mandat limité à cinq ans par l’article 27. Ces manœuvres criminelles sont une injure à l’histoire du Sénégal. Cette révision doit être considérée comme nulle et de nul effet. Le mandat de Macky Sall expire le 2 avril », tonne l’ancien ministre de l’énergie Sall.
Il fait comprendre qu’au-delà, « ce ne serait que par un coup d’État flagrant et par une dictature plus décomplexée que Macky Sall pourrait s’imposer. » Ce, au vu et au su de « la CEDEAO et la France, qui dénonçaient hier la conduite du capitaine Ibrahim Traoré au Burkina Faso et du colonel Assimi Goïta au Mali, s’accommodent du putsch de Macky Sall. Ce même Macky Sall qui, en 2016, a envoyé nos troupes en Gambie pour soi-disant contrer la confiscation des élections par Yaya Jammeh. Aux démocrates, républicains et patriotes de tous bords : nous ne devons pas faire moins que Macky Sall contre Yaya Jammeh !»