Thierno Alassane Sall : « Accepter l’amnistie par le dialogue, une trahison des intérêts du Sénégal… »
L’on est habitué à ces genres de situation politique pendant laquelle souvent des compromis sont opérés pour décrisper la tension. Le Sénégal est dans l’impasse : les élections sont repoussées au 15 décembre par le président de la République qui envisagerait de les décaler encore pour deux ans. La médiation Atépa, l’architecte qui peaufine pour la libération de l’Opposant le plus radical du pays, en dit plus. L’architecte qui peaufine pour la libération de l’Opposant le plus radical du pays.
Ousmane Sonko accepterait tout sauf l’exil. On parle même d’une loi d’Amnistie pour libérer les détenus politiques. C’est un autre souhait du Chef de l’Etat qui appelle au dialogue toutes les forces vives, socio-politiques, en vue de trouver une solution de sortie de crise. Une telle optique engendrerait un autre bras de fer entre les partisans de cette hypothèse et Thierno Alassane Sall pour qui, « accepter l’amnistie par le dialogue, c’est faire le choix de trahir les intérêts du Sénégal. C’est chercher à sauver un régime englué dans le deal et le parjure. Voilà ce que j’écrivais en 2020, aux pages 15 et 16, dans mon livre Le Protocole de l’Élysée : Macky Sall et son équipe savent que leurs responsabilités sont documentées. »
Ce candidat aux prochaines présidentielles sous la bannière de « République des Valeurs/ Réwum Ngor » est convaincus que Macky Sall et son gouvernement « sont hantés par la perspective de devoir répondre de leurs actes, car le Peuple ne pardonnera jamais. Leur salut réside dans une loi d’amnistie qui effacerait tous les crimes et délits économiques dans une fenêtre de temps qui couvrirait les affaires les concernant. »
Alors, intrigué, il s’interroge : « Que faire devant un tel diagnostic vital d’une omerta organisée ? Obéir à des convenances qui, en définitive, protègent des personnes qui ont violé les intérêts supérieurs de la Nation ? » Peut être les réponses se trouvent dans les secrets du diable politique.