Les organisations du secteur privé invitent les acteurs politiques « à privilégier l’intérêt général du pays »

Les organisations du secteur privé invitent les acteurs politiques « à privilégier l’intérêt général du pays »

Les organisations du secteur privé (Cciad, Cnp, Unacois Yessal, Ges, Cdes, Cnes, Cis) se sont réunies mardi 13, pour parler de la situation politique qui prévaut actuellement du Sénégal. A cet effet, ils expriment leurs vives inquiétudes, au regard des différends politiques de l’élection présidentielle 2024 engendrant des tensions politiques, parlementaires, judiciaires et sociales. Ainsi, ils sont particulièrement soucieux de la stabilité politique, de la paix sociale, du respect des Institutions de la République, de la séparation des pouvoirs, ainsi que de la sécurité des biens et des personnes condamnant toute violence à même de compromettre la cohésion sociale et la solidarité nationale.

Les organisations du secteur privé insistent sur cette nécessité de « préserver les investissements privés et l’activité économique et soutiennent que la violence, à haine de soi et l’intolérance ne sauraient constituer le socle de valeurs socio-culturelles de notre société » (…).

Par ailleurs, ils rappellent que les entreprises sont très fortement éprouvées par tout évènement tragique et violent issu des tensions politiques. « Nous ne voulons pas de cette violence qui paralyse notre économie par des actes de vandalisme, de destruction de biens privés et de coupure d’internet. Nous avons déjà eu à alerter sur les conséquences désastreuses de tels actes.

En conséquence, les organisations du secteur privé lancent un vibrant appel pour la préservation de la paix sociale et invitent les acteurs politiques à se parler et à privilégier l’intérêt général de notre pays, encourageant tous ceux qui s’investissent pour la préservation de la paix sociale, l’union et la solidarité des citoyens.

« Nous devons ainsi veiller à la bonne santé des entreprises par une administration publique de proximité et à l’écoute des entreprises avant, pendant et après toute élection, ainsi que par le paiement de la dette intérieure. Nous disons «Non »… Nous ne voulons pas que notre pays, le Sénégal, entre dans une crise politique, parlementaire, judiciaire, sociale et économique dont l’ampleur pourrait être sans précédent avec des lendemains incertains !», ont-ils dit.

pressafrik

Amadeus

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