Assassinat en Gambie: «Barrow appelle à une enquête conjointe sur la mort d’un ressortissant gambien »

Assassinat en Gambie: «Barrow appelle à une enquête conjointe sur la mort d’un ressortissant gambien »

Le ministre gambien de la Défense, Sering Modou Njie, a réaffirmé l’engagement continu du gouvernement à protéger la souveraineté et la sécurité territoriale du pays, déclarant que « la paix et la stabilité de la Gambie ne seront jamais compromises ».

Le Ministre Njie s’exprimait mercredi au village de Gilanfary lors des funérailles d’un certain Duwa Badjie qui aurait été tué par balle par les Forces sénégalaises stationnées en Casamance. Le ministre de la Défense a déclaré : « Le président a ordonné que l’ambassadeur du Sénégal en Gambie soit convoqué afin que nous puissions faire quelque chose à ce sujet. Le Président nous a donné trois domaines principaux pour engager l’ambassadeur du Sénégal au cours de notre discussion. Parmi celles-ci, il y a l’engagement du gouvernement sénégalais au sujet du décès du défunt et de tous les autres incidents survenus à Foni, et la garantie d’une enquête conjointe entre la Gambie et le Sénégal sur la mort de Duwa Badjie. En fait, c’est la raison pour laquelle l’équipe du Conseil national de sécurité était là pour une mission d’enquête. Cela indique clairement que le président et l’ensemble de son gouvernement sont engagés en faveur du bien-être des Gambiens.

Il a en outre expliqué : « La mort de Duwa Badjie est une tragédie pour le pays tout entier. Je peux vous dire que depuis que nous avons été informés de la fusillade impliquant le défunt, nous avons immédiatement convoqué une réunion du Conseil national de sécurité, présidé par le président Barrow. Le président Barrow a immédiatement donné des directives pour que l’affaire fasse l’objet d’une enquête.

Plus d’un mois après la fusillade, le défunt a finalement été enterré mercredi dernier après un service funéraire auquel ont assisté des centaines de personnes en deuil et sympathisants, notamment des ministres, des législateurs et des hauts fonctionnaires du gouvernement, ainsi que des représentants de diverses communautés. La mission d’information, a-t-il poursuivi, devait également évaluer la situation sécuritaire à Foni. « Une nouvelle fois, le président Barrow a ordonné à tous les membres du Conseil national de sécurité de contacter leurs homologues sénégalais et de discuter avec eux de la mort de Duwa Badjie alors qu’il (le président Barrow) allait s’entretenir avec le président Macky Sall de cet incident », a indiqué la défense. a déclaré le ministre. Commentant les informations selon lesquelles les soldats sénégalais fermaient la route à 18 heures, le ministre de la Défense Njie a déclaré : « Je suis surpris d’apprendre que les soldats sénégalais ferment la frontière à 18 heures. Si c’est quelque chose qui arrive, cela n’aurait pas dû arriver. Cependant, je demanderai au personnel des GAF de vérifier cette information et si elle est vraie, cela cessera immédiatement.

La sécurité territoriale du pays, a-t-il déclaré, est entre les mains de la sécurité et elle ne sera jamais compromise, ajoutant : « C’est pourquoi nous augmentons même notre déploiement dans la région de Foni ». L’hon. Tumani Sanneh a remercié le gouvernement pour ses efforts incessants depuis la mort de Duwa Badjie, déclarant : « Mais ce qui s’est passé nous fait tellement de peine. Nous voulons que ce soit le dernier incident à Foni. En tant que législateurs, nous continuerons à défendre les habitants de Foni. Si Foni n’est pas en paix, le pays ne le sera sûrement pas.

Le défunt, a-t-il affirmé, aurait été abattu sur le sol gambien et emmené au Sénégal. « Trop c’est trop. C’est très douloureux, mais nous laissons tout entre les mains d’Allah Tout-Puissant. Nous voulons que cette tuerie soit la dernière impliquant la population de Foni. Nous ne pouvons pas être unis quand les autres pleurent. En fait, le point de contrôle militaire des soldats sénégalais à Bwiam est même une erreur car il provoque de nombreux accidents. Burama Sanyang, du Non à l’Alliance, a également ajouté sa voix en déclarant : « Il est important de faire savoir à tout le monde que Foni n’est pas la Casamance mais une partie de la Gambie. Vous ne pouvez pas venir d’un autre pays et tuer notre peuple. Le gouvernement, a-t-il poursuivi, est conscient de ce qui se passe à Foni. « Assez, c’est assez maintenant, surtout d’autres nations qui tuent nos peuples », a-t-il déploré. « Cela fait déjà un bon moment que nous patientons.

Le gouvernement devrait essayer de dissiper la fumée qui s’échappe de l’incendie. Nous voulons que le gouvernement sache que nous voulons que ces massacres prennent fin à Duwa. S’ils tuent quelqu’un ici et que le gouvernement ne prend aucune mesure, nous prendrons des mesures. Nous sommes fatigués maintenant ; le gouvernement devrait donc essayer de dissiper la fumée. Après avoir écouté plusieurs intervenants, le ministre de la Défense du pays, Sering Modou Njie, au nom du gouvernement, a exprimé sa compassion envers la famille décédée en déclarant : « La mort de Duwa est une tragédie pour la nation entière ».

Amadeus

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