Atmosphère de fin de règne de Macky : Ces suspicions qui présagent un chaos…

Atmosphère de fin de règne de Macky : Ces suspicions qui présagent un chaos…

La suspicion sur la tenue des prochaines élections présidentielles au Sénégal est partagée entre constitutionnalistes, observateurs et activistes d’Afrique. L’homme de droit sénégalais théorisait la semaine dernière sur le plateau de la 7Tv l’impossibilité pour le président de la République de démissionner avant la date butoir de son mandat. Maître Doudou Ndoye disait que «si le président Macky Sall démissionne avant le 02 avril, il aura commis un acte de haute trahison, car la constitution du Sénégal lui demande d’assurer l’intérim jusqu’à l’arrivée de son successeur. »

Encore que renchérit Me Moussa SARR, « l’article 36 de la constitution permet au PR Macky_Sall de rester au pouvoir après le 02 avril 2024 et cela jusqu’à l’installation de son successeur. »

Cette thèse juridique semble contraster, non seulement la position de la Société civile qui pour le contrer se concerte pour mettre en place une stratégie politicienne, mais aussi le souhait des Opposants du pouvoir. Eux qui contestent le report de ces joutes. Mais aussi le point de vue de Nathalie Yamb, qui, elle, voit la probabilité d’une démission du Chef de l’Etat Macky Sall.

« Voilà ce qui va se passer : Après avoir fait semblant d’accepter la décision du conseil constitutionnel pour faire retomber la pression interne et externe, il va perdre du temps en organisant un « dialogue » que personne ne lui a demandé, puis il va démissionner juste avant la date fatidique de la fin de son mandat », explique-t-elle. Théoriser une telle conviction est conforme, selon l’activiste panafricaine, « à l’article 31 de la constitution, le président de l’assemblée nationale aura alors jusqu’à 90 jours pour organiser de nouvelles élections ; le but n’étant pas seulement de gratter 3 mois supplémentaires, mais surtout de reprendre complètement le processus électoral à zéro, de réouvrir les candidatures et donc de permettre à Karim Wade d’être candidat. Et voilà, le tour est joué !» Telle est, rappelle-t-elle « la mission qui a été assignée aux laquais françafricains du Sénégal. »

Dans ce débat, le journaliste Ibou Fall trouve que le président de la République ne devrait avoir d’autres choix que de tenir les élections rendre le pouvoir à son successeur et partir tranquillement. Ne serait ce que pour la stabilité du pays. « Il faut remettre de l’ordre dans ce pays. C’est tout. Que chacun reste à sa place. Parce que tout cette tension est sous la culpabilité et la caution du président Macky Sall. Lui qui a donné échos aux accusations de Wallu portant sur un parfum de corruption à l’égard de deux sages du Conseil constitutionnel. »

De tout cela, le Chroniqueur en déduit que « le Sénégal est sous une poudrière. Ça peut exploser à tout moment. On est en train de couler. Ce qui se passe actuellement est inquiétant », dans « un contexte trop chargé », selon le ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall.

Amadeus

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