Dialogue National pour une sortie de « crise » : Le Fc 25 dit niet à Macky

Dialogue National pour une sortie de « crise » : Le Fc 25 dit niet à Macky

Pour une concertation nationale, en cette période de crispation socio-politique, le Président de la République ne peut pas compter sur l’Opposition réunie autour de la plateforme  FC 25.  Déthié Fall, Khalifa Abacar Sall et leurs camardes refusent de participer à ce rendez-vous jugé « inopportun » Pour eux, c’est un piège pour diviser l’Opposition et le peuple. Alors ils exigent à Macky Sall de fixer la date des élections avant celle qui marque la fin de son mandat. Sinon, tout ce qu’il fait, c’est « du dilatoire »

Ils veulent que le Chef de l’Etat fixe la date des élections avec la date butoir de son mandat. Surtout qu’ils constatent encore que le président de la République Macky Sall a « encore violé la constitution lors de son récent entretien avec la presse nationale. » Durant laquelle le Chef de l’Etat convie les forces vives de la nation à un dialogue consistant à trouver un consensus sur l’essentiel : extirper le Sénégal de cette crise socio-politique. Alors trouver une nouvelle date pour organiser des élections inclusives. Mais les 16 candidats issus de la plateforme FC25 récusent l’initiative du président sortant qui a réitéré sont désire de quitter le pouvoir dés le 2 avril 2024. Khalifa Ababacar et ses camarades de cette nouvelle mouvance, y trouvent un subterfuge par ce dernier qui ne veut que « passer par le dialogue pour diviser l’opposition et le peuple sénégalais. »  Cheikh Tidiane Youm : « l’entretien du président de la République Macky comme d’habitude il a encore violé la constitution. Il refuse d’appliquer la décision du Conseil constitutionnel. Ce refus est motivé par la convocation d’un dialogue qui est inopportun. Son objectif principal est d’essayer d’écarter des candidats qui ont été retenus par le Conseil constitutionnel et éventuellement par le dialogue. Ce que les candidats ici présents refusent systématiquement. » Son camarade Boubacar Camara par ailleurs candidat validé aux prochaines élections, confirme que « le collectif s’oppose à tout dialogue et exige qu’une date soit prise avant le 2 avril pour déclencher le processus électoral. » Tout comme qui abonde dans le même sens en soulignant que « l’invite que Macky Sall leur fait aujourd’hui, c’est de vous positionner en arbitre devant un spectacle d’opposants qui s’opposent devant vous et dans votre palais. Nous ne sommes pas de ce niveau-là. Et jamais nous ne descendrons à ce niveau. Nous avons beaucoup de respect pour tous les opposants. Et ce n’est pas au moment de votre départ que vous allez opposer les opposants. Les positions sont claires, nettement définies par chaque groupe et par chaque candidat qu’il soit retenu, spolié ou exclu du processus électoral. Il est hors de question de nous réunir pour acter nos divergences et trouver une porte pour vous maintenir » au pouvoir. Ce candidat recalé des joutes électorales, note que  « le Chef de l’Etat n’a jamais été aussi étroit dans son costume sur mesure en nous tenant un discours sans mesure alors que la mesure qui était attendue était de fixer la date de la présidentielle à la suite de la décision du conseil constitutionnel ». Déthié Fall revient : « il nous dit qu’il ne compte pas démissionner d’ici à la fin de son mandat et par conséquent, il ferme la porte de la succession par le président de l’Assemblée nationale. Au même moment, il nous rappelle l’article 36-2 de la Constitution qui dit que le président de la République doit rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Une autre manière de s’adresser aux Sénégalais et de nous faire comprendre qu’on n’a pas le choix. » Sion tout le reste n’est que du « dilatoire », déduit-il.

Ameth Seck

Amadeus

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