Apaisement dans l’espace politique: Doudou Kâ appelle à la libération de Ousmane Sonko…
Le vent de la décrispation souffle dans la région de Ziguinchor. Si on interroge l’histoire récente, on se rend compte que Doudou Kâ et Ousmane Sonko se sont toujours regardés en chiens de faîence. Malgré cela, Doudou Kâ a pris hier sa plume pour invoquer la libération de Ousmane Sonko, de Me Moussa Diop et de Diomaye Faye
« Le Sénégal, notre pays, traverse une période de crise dont il sortira grandi si nous revenons aux fondamentaux de notre République avec le respect de sa constitution et de ses institutions » ; a d’emblée fait savoir Doudou Kâ à travers un message tweeter. Et le ministre de l’ Economie , du Plan et de la Coopération d’embrayer : « la situation que nous vivons démontre tout le sens de faire Nation, pour servir les intérêts supérieurs du pays, pour faire triompher l’esprit républicain au nom de la démocratie, de la cohésion nationale et de la paix ». Et ajoute-t-il : « après s’être abstenu de se présenter à un 3ème mandat en se conformant à la décision du Conseil Constitutionnel et en confirmant sa décision de quitter le pouvoir au terme de son 2ème mandat, le Président Macky Sall a renforcé comme jamais le premier pilier de nos fondamentaux républicains et les principes de notre État de droit ». A l’en croire, dans le cadre du dialogue en cours et dont les conclusions sont attendues tant au niveau national qu’international, je me fais le devoir citoyen et républicain de partager trois recommandations. Celles-ci s’articulent ainsi :
1. Confirmer la décision du Conseil Constitutionnel avec la poursuite du processus électoral en cours avec les 19 candidats retenus en l’ouvrant si possible légalement ou par consensus politique
2. Fixer la date du premier tour de l’élection présidentielle entre le dimanche 05 mai et le dimanche 9 juin 2024.
3. Poursuivre le processus d’apaisement du climat politique et social avec la libération de Ousmane Sonko, de Me Moussa Diop et de Bassirou Diomaye Faye pour rendre la candidature de ce dernier conforme à l’esprit de la Constitution.
A . Faye