Pape Modou Fall sur le Dialogue National : «Tous ceux qui étaient dans la salle, ont validé à l’unanimité la date du 2 juin »

Pape Modou Fall sur le Dialogue National : «Tous ceux qui étaient dans la salle, ont validé à l’unanimité la date du 2 juin »

Le Directeur de l’ Emploi, Pape Modou Fall faisait partie de la Commission du Dialogue National dont la mission était de fixer la date de la Présidentielle 2024. A la fin des travaux, il s’est prononcé.

« Nous rendons grâce à Dieu et nous remercions le Président de la République qui a proposé cette stratégie, cette démarche pour qu’ on ait de manière consensuelle une date sur laquelle tout le monde tomberait d’accord. Je faisais partie de la Commission du Dialogue National qui devait fixer la date », renseigne  le Directeur de l’ Emploi. Et Pape Modou Fall d’embrayer : «  depuis ce matin, on a travaillé sur cette question. Il y a eu de très bonnes propositions. Certains ont proposé février  2025 ; le 28 avril et d’autres le mois de Juin. Le consensus était acquis pour le mois de Juin ».

« On s’est rendu compte que pour surmonter tous les écueils, le mois de Juin est la date la mieux indiquée pour organiser des joutes électorales. Les événements religieux et culturels qui doivent avoir lieu en mars, avril et mai nous ont conduits à jeter notre dévolu sur le mois de Juin », relève le Directeur de l’ Emploi.

A propos des candidats retenus qui n’ont pas participé au dialogue, Pape Modou Fall estime qu’ on ne peut pas inclure des absents dans un consensus . Le consensus concerne les présents au dialogue. Ce qui est sûr et certain, ceux qui étaient présents ont à l’unanimité validé la date du 2 juin 2024. Par contre,souligne-t-il, les 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel restent maintenus. Les autres dits spoliés verront leurs dossiers réévaluer.  Ce que nous voulons, c’est un pays apaisé où règne la paix.

Pour lui : « la réintégration de candidats spoliés ou recalés est possible.  La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et par le peuple. Par conséquent, on peut accepter de réétudier les dossiers de certains candidats. On peut admettre par exemple la candidature de Karim Wade et de Ousmane Sonko. S’il y a même 200 candidats, c’est le peuple qui choisit. Ce sont les électeurs sénégalais qui vont faire leur choix », conclut-il.

A .F

Amadeus

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