Me Baboucar Cissé, avocat de Mame Mbaye Niang : «Le livre de Birahime Seck est bon pour la poubelle»
«Il faut avoir de l’humilité. C’est une belle qualité chez l’homme. Être humble, c’est savoir rectifier ses erreurs, demander pardon. Quand on persiste dans l’erreur, on est diabolique et Ousmane Sonko sait qu’il est coupable et n’a pas les arguments, encore moins les preuves de ses accusations».
Maitre Baboucar Cissé a ainsi commencé sa plaidoirie, dans le cadre du procès pour diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang.
Selon lui, Ousmane Sonko est arrivé à la Division des investigations criminelles (Dic) encagoulé avec un classeur, sans ses militants. Les preuves, il disait ne les verser que devant le juge. Il a brillé par des absences et des demandes de renvoi de ses conseils.
L’avocat explique, en outre, que ce dossier a causé trop de torts au ministre du Tourisme. Birahime Seck, Walfadjri, Sen TV avec Ameth Aïdara ont demandé pardon et ont été excusés. «Le livre de Birahime ne peut valoir de preuve. C’est un ramassé d’articles de presse bon pour la poubelle», a dit l’avocat.
Pour Me Cissé de la partie civile, le Sénégal a assez souffert et ça suffit. À l’en croire, sur ce dossier, tout est faux. Les 29 milliards dont on parle, ne sont pas, selon la robe noire, de l’État, mais de Locafrique, qui étaient destinés à un projet de jeunesse créé par décret présidentiel. Dans le comité de pilotage, il y avait au moins une dizaine de ministères et la Primature. Donc, financièrement, l’IGF ne peut pas s’intéresser à son client.