Sous contrôle judiciaire : de nouveaux ennuis pour Rose Wardini
Un nouveau front s’ouvre contre Rose Wardini, la candidate qui s’est retirée de la présidentielle quelques jours après son arrestation suivie de sa détention puis de son placement sous contrôle judiciaire pour parjure au sujet de sa nationalité. Un huissier lui a servi un commandement valant saisie réelle à la requête de la Bicis. Cette banque réclame à la présidente du mouvement Sénégal Nouveau, 95 millions de francs CFA, représentant l’encours d’un prêt de 150 millions de francs CFA.
D’après le journal L’Observateur, qui donne l’information, Rose Wardini dispose de 20 jours pour s’exécuter. À défaut, rapporte le journal, son immeuble situé à la cité Bellevue sera saisi et mis en vente.
Le quotidien du Groupe futurs médias rapporte qu’en tant que gérante de la société Keyna Spa Sarl, la désormais ex-candidate «avait contracté à la dite banque un prêt de 150 millions de francs CFA». «Une créance que la Bicis dit avoir du mal à recouvrer après de nombreuses propositions de règlement» restées sans lendemain. Après plusieurs mises en demeure, la banque a décidé de passer à la vitesse supérieure.
Interrogé par L’Observateur, l’avocat de Rose Wardini, Me Abou Abdoul Daff, déclare n’avoir reçu aucun document concernant sa cliente. «Le seul document que j’ai reçu date du 28 février 2024, concernant la Bicis contre Kenya Spa. Je peux considérer que cette affaire ne concerne que Kenya Spa contre la Bicis», corrige la robe noire.