Au Sénégal, l’économie dans les starting-blocks

Au Sénégal, l’économie dans les starting-blocks

Sur le papier, le pays dispose des moyens pour supporter son ambition de devenir la prochaine locomotive économique du continent, avec sa population, la manne pétrolière et ses infrastructures… Mais les tumultes politiques persistants ont mis à nu des difficultés de fond qui pourraient barrer la route vers l’émergence tant espérée.

Un produit intérieur brut (PIB) qui devrait augmenter de 8,5 % par en moyenne jusqu’en 2029, une croissance démographique significative… Le Sénégal et son économie seront confrontés dans les années qui viennent à de nouveaux enjeux incontournables. Pour y faire face, le pays de la Teranga dispose d’atouts forts, dont le chef de l’État, Macky Sall, a su tirer parti.

Mais si d’importants chantiers, notamment au niveau des infrastructures, ont été menés au cours de ses deux mandats, notamment via le Plan Sénégal émergent (PSE), d’autres restent encore à gérer. Le successeur du président devra notamment s’attaquer à rendre « le secteur privé plus transparent », comme le souligne Doudou Ka, le ministre de l’Économie et du Plan, dans un pays où, pour subsister, 90 % de la population active dépend du secteur informel.

Cette nécessité « d’améliorer l’environnement des affaires, l’accès au financement et le développement des infrastructures » est pointée par le Fonds monétaire international (FMI), alors que les entrepreneurs individuels ne manquent pas : près de 60 % des actifs en sont, selon les chiffres du dernier recensement général des entreprises. Si elles sont entreprises, de telles réformes structurelles permettraient également de poursuivre l’assainissement des finances de l’État, notamment en « élargissant sa base fiscale », comme le souligne le Fonds.

Amadeus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *