États-Unis: Biden et Trump victorieux du «Super Tuesday» et prêts à s’affronter à nouveau

États-Unis: Biden et Trump victorieux du «Super Tuesday» et prêts à s’affronter à nouveau

Donald Trump a raflé, mardi 5 mars, 13 États sur les 15 en jeu dans la grande journée électorale du « Super Tuesday », confirmant sa marche triomphante vers l’investiture républicaine face à sa rivale Nikki Haley et ouvrant la voie à son match retour avec Joe Biden. Ce dernier, côté démocrate, ne fait face à aucune opposition sérieuse et a lui aussi remporté 13 États.

Mathématiquement, ce n’est pas encore fait. Mais c’est pratiquement inéluctable : comme en 2020, Joe Biden et Donald Trump vont se retrouver face-à-face en novembre prochain lors de la présidentielle aux États-Unis. Les deux candidats ont empilé les victoires dans les États mis en jeu lors du « Super Tuesday » des primaires.

L’ancien président Donald Trump, âgé de 77 ans, a déjà été déclaré vainqueur de 13 États par plusieurs médias américains : la Virginie, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Tennessee, l’Alabama, l’Arkansas, le Texas, le Maine, le Massachusetts, le Minnesota, le Colorado, la Californie et l’Alaska.

Pour sa part, Nikki Haley, la dernière rivale républicaine de Donald Trump, a remporté la primaire du Vermont, privant l’ancien président d’un grand chelem lors du « Super Tuesday ». D’une courte tête, elle y devient la première femme à remporter un État dans une primaire républicaine.

Le candidat républicain a salué « une soirée formidable » devant ses partisans réunis dans sa résidence Mar-a-Lago, en Floride. Depuis le 15 janvier et en dépit de ses ennuis judiciaires, il a remporté quasiment toutes les primaires organisées par son parti. Les démocrates en ont de nouveau pris acte mardi soir, appelant leur base aux dons.

Le camp Trump appelle Haley à se retirer
Au Texas, État le plus peuplé des États-Unis avec la Californie, et surtout bastion républicain, Donald Trump et ses soutiens locaux ont été plébiscités, explique notre correspondant à Houston, Thomas Harms. L’ambiance y est à la fête. Donald Trump est largement en tête dans la primaire républicaine, devant Nikki Haley, qui pointe à moins de 20% des suffrages. L’autre personnalité importante au Texas, le conservateur Ted Cruz, est lui plébiscité avec 89% des votes. Et dans la salle, on ne cache pas sa satisfaction ; même au niveau local, ce sont les plus trumpistes qui ont gagné.

Avec plus de 92% des délégués remportés lors de « Super Tuesday », Donald Trump peut déjà se tourner vers l’élection de novembre. L’un de ses porte-paroles a appelé Nikki Haley a jeté l’éponge désormais : « La primaire est terminée, l’élection générale commence. »

Le maintien de l’ancienne ambassadrice de l’ONU pose deux problèmes au camp républicain : elle capte encore le soutien financier de plusieurs grands donateurs – alors que les caisses de Trump sont au plus bas – et elle empêche tous les républicains de se rallier derrière une seule figure face à Biden. Donald Trump n’a même pas mentionné son nom dans son discours de victoire ; il a préféré s’en prendre directement à Joe Biden, qualifié de « pire président de l’histoire des États-Unis ».

Joe Biden en tête sans surprise du côté des Démocrates
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Côté démocrate, le président Joe Biden, brigue un second mandat et ne fait face à aucune opposition sérieuse. Les candidatures de deux démocrates lancés à sa poursuite, l’élu du Minnesota Dean Phillips et l’autrice à succès Marianne Williamson, n’ont jamais vraiment suscité d’enthousiasme, malgré les critiques récurrentes sur l’âge du président (81 ans) ou son soutien à Israël.

Sans surprise, Joe Biden a déjà remporté mardi soir les 13 premiers États en jeu, ainsi que l’Iowa qui organisait un vote par correspondance ces dernières semaines. Seul léger bémol : le président américain a été battu par un illustre inconnu dans un petit territoire. Dans les Samoa américaines, archipel du Pacifique, c’est Jason Palmer qui l’a emporté avec 51 voix contre 40 pour Biden.

Un revers très anecdotique pour le président, qui devra surtout tenir compte de la méfiance de certains électeurs démocrates dans le Minnesota. Le vote « uncommited » (« sans engagement ») dépasse les niveaux atteint la semaine dernière dans le Michigan, où une campagne pour un vote de protestation avait été menée en raison de son soutien à Israël dans la guerre à Gaza.

Petit Ba

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